Loin d'être prêt pour la retraite, Steve Martins annonce fièrement qu'il gagnera encore sa vie sur une patinoire de hockey, l'hiver prochain.

Loin d'être prêt pour la retraite, Steve Martins annonce fièrement qu'il gagnera encore sa vie sur une patinoire de hockey, l'hiver prochain.

Il venait tout juste de parapher un nouveau contrat d'un an avec les Wolves de Chicago de la Ligue américaine, hier, quand LeDroit l'a contacté.

"Je me compte très chanceux de pouvoir continuer à jouer au hockey à temps plein, et encore plus chanceux de pouvoir le faire tout près de chez moi", confiait le Gatinois qui a élu domicile dans la ville des vents il y a plusieurs années, déjà.

Il ne s'était d'ailleurs pas laissé une grande marge de manoeuvre, quand il réfléchissait à son avenir.

Il a fêté ses 36 ans le printemps dernier. Ses enfants ont quatre et deux ans. Il n'a plus nécessairement envie de s'expatrier à l'autre bout de la planète - ou du continent - pendant six mois pour gagner sa vie.

"Dans mon esprit, il était clair que je voulais jouer à Chicago, avec les Wolves. Je devais juste m'assurer que l'organisation avait encore une place pour moi."

Une autre chose était claire, pour lui. "Je ne voulais pas accrocher mes patins. J'ai commencé à penser à la vie après le hockey et je sais déjà qu'il sera difficile, pour moi, de faire mon deuil de ma routine. J'aime me rendre à l'aréna tous les jours et passer du temps avec mes coéquipiers."

"Tant qu'on me permettra de jouer, je jouerai."

C'est la passion du hockey qui a poussé Martins a enfiler son gilet avec une épaule et un genou blessés, le printemps dernier, durant la finale de la coupe Calder.

La douleur passait au second plan pour celui qui voulait savourer un autre championnat avant de prendre sa retraite.

"J'ai payé le prix durant une bonne partie de l'été durant mes visites chez le médecin, mais ça valait la peine", dit celui qui sera "honoré" de se trouver sur la patinoire du Allstate Arena, en octobre, quand la bannière du championnat sera hissée au plafond.

"Je me sens quand même privilégié. En dépit de ces blessures, je ne me sens pas que mon corps est très usé. Je n'ai pas l'impression d'avoir ralenti et je suis en aussi bonne forme physique qu'avant", dit celui qui a récolté 57 points en 76 parties, la saison dernière.

Rôle important

Martins a quand même vécu des moments d'incertitude, cet été.

Avant de négocier avec les Wolves, il devait s'assurer qu'on lui ferait une place parmi les jeunes espoirs des Thrashers d'Atlanta.

Il devait ensuite découvrir si l'entraîneur-chef récemment embauché, Don Granato, avait besoin d'un centre d'expérience comme lui.

Comme l'équipe a perdu deux solides vétérans des ligues mineures - Jason Krog et Darren Haydar - durant l'été, Martins se prépare à jouer un rôle assez important.

Il aimerait diriger un des deux premiers trios et faire partie des piliers défensifs de l'équipe lors des infériorités numériques.

Il pourrait aussi succéder à Haydar à titre de capitaine, même si cela ne l'intéresse pas vraiment.

"Je n'ai jamais attendu qu'on applique une lettre devant mon chandail pour montrer l'exemple aux jeunes."

sstlaurent@ledroit.com