La Française Amélie Mauresmo, après de longs mois de doutes, assure avoir retrouvé l'envie au moment de disputer l'US Open et aborde le dernier tournoi du Grand chelem de la saison «avec du plaisir».

À 29 ans, Mauresmo en est à sa neuvième participation à New York, avec pour meilleurs résultats deux demi-finales en 2002 et 2006.

Q: Comment vous sentez-vous au moment d'entamer l'US Open ?

R: «Pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien physiquement. Là, je me remets d'une petite crève. Mais rien de bien grave. Cela ne m'a pas empêché d'enchaîner les bonnes performances. Au-delà du résultat, il faut que je continue sur les bases de ces dernières semaines (demi-finale à Cincinnati et à New Haven). J'aborde ce Grand Chelem avec du plaisir. Je suis prête à aller au combat. Au premier tour, je tombe sur Nathalie Dechy. Elle m'a battue à Cincinnati (mi-août) mais je ne suis plus la même. J'ai franchi un cap.»

Q: Comment expliquez-vous votre regain de forme ?

R: «Il n'y a pas de miracle. Je ne suis blessée nulle part et, comme par hasard, je recommence à bien jouer. Avant, j'étais dans une période de doutes, je retombais dans mes travers, je campais sur ma ligne de fond. Là, comme la confiance est revenue, j'ai repris mes bonnes habitudes: aller de l'avant et prendre le filet d'assaut !»

Q: Pensez-vous pouvoir encore remporter un troisième titre du Grand Chelem, après l'Australie et Wimbledon en 2006 ?

R: «Je ne sais pas. Tout peut arriver. En tout cas, mon jeu est en train de se mettre en place. Je sens que ça revient. J'ai montré la semaine dernière (à New Haven, demi-finaliste) que j'avais les armes pour battre les meilleures joueuses au monde. Tout ça est encourageant. Je n'ai pas envie de m'arrêter en si bon chemin.»