L'équipe d'Australie, malgré ses performances en-deçà des espérances à Pékin, a été chaudement accueillie mardi par environ 500 personnes, anonymes et journalistes, à l'aéroport de Sydney, où le Premier ministre Kevin Rudd attendait les 435 athlètes des JO à leur descente d'avion.

«Bienvenue en Australie», a lancé M. Rudd à l'adresse de la délégation australienne, emmenée par sa triple médaillée d'or, la nageuse Stephanie Rice.

«Chaque Australien est fier de vous. Chaque homme, femme et enfant de ce pays est fier de chacun d'entre vous. Au nom de la nation australienne, bravo», a poursuivi le Premier ministre.

Se plaçant ensuite dans la perspective des Jeux de 2012, Kevin Rudd a demandé «à ceux qui pourraient aller à Londres de commencer à se préparer dès maintenant».

Un conseil en guise d'avertissement pour les sportifs d'une nation dont les résultats en termes de médailles aux Jeux de Pékin ont été inférieurs à ceux de Sydney en 2000 et d'Athènes en 2004. L'Australie n'a terminé cette fois-ci que sixième au tableau des médailles, après avoir été quatrième aux JO d'Athènes en 2004 et à Sydney en 2000.

L'Australie, immense pays de 21 millions d'habitants, accorde énormément d'importance au sport, l'un des principaux véhicules de son image dans le monde et sa moisson de 46 médailles (14 en or, 15 en argent, 17 en bronze) des JO de Pékin, était loin de celle de Sydney (58) et même d'Athènes (49).

Au premier rang des déceptions figure la natation masculine, qui a coulé dans le bassin de Pékin. Les nageurs australiens n'y ont obtenu aucune médaille d'or, une mésaventure qui ne leur était plus arrivée depuis les Jeux de Montréal en 1976.

Leurs consoeurs ont sauvé la face, avec six titres olympiques dont la moitié remportée par la seule Stephanie Rice (4x200 m, 200 et 400 m quatre nages). Une performance «au-delà de mes espérances», a-t-elle affirmé à son retour au pays.