Ce ne sont pas les arguments du directeur général Bob Gainey qui ont incité Georges Laraque à signer un contrat de trois ans avec le Canadien. C'est plutôt grâce à sa mère si l'homme fort viendra joueur au Centre Bell.

Le robuste ailier a longuement hésité entre l'offre des Oilers d'Edmonton - quatre ans à 1,5 million par saison - et celle du Canadien - trois ans au même montant -, après que les Penguins de Pittsburgh lui eurent offert un contrat d'une saison à salaire réduit.

«J'étais vraiment tiraillé entre les deux offres, a confié Laraque au Edmonton Journal. Dans un premier temps, je voulais m'assurer d'écouter toutes les propositions. Je rencontre le nouveau propriétaire des Oilers Daryl Katz à chaque matin au gymnase, j'ai de bons amis à Edmonton et je suis en affaires dans cette ville. J'ai discuté avec le directeur général Kevin Lowe et l'entraîneur Duncan MacTavish, qui avaient préféré me laisser partir en me disant que mon style de joueur n'était plus recherché dans la nouvelle LNH; ils ont toutefois changé d'idée.

«D'autre part, a-t-il poursuivi, je suis natif de Montréal où je compte également de bons amis. Ma mère m'a finalement dit: "tu viens de jouer neuf saisons pour des équipes à l'extérieur, donne la chance à ta famille de pouvoir te voir jouer en personne et non pas à la télé. Si tu veux compléter ta carrière à Edmonton, tu n'auras que 34 ans à l'expiration de ton contrat à Montréal."»

Laraque a souligné qu'il existait plus de bagarreurs aguerris dans l'Association de l'Ouest et on y retrouve plusieurs jeunes coqs.

«Dans l'Est, a ajouté Laraque, Donald Brashear et Wade Belak ne se battront pas pour le plaisir. Riley Cote, des Flyers de Philadelphie, et Carlton Orr, des Rangers de New York, n'hésitent pas à affronter n'importe quel adversaire.»