Le directeur du tournoi, Eugène Lapierre, est venu travailler en vélo toute la semaine à la Coupe Rogers. Il veut que son événement soit plus vert. Et il prêche par l'exemple. Un geste environnemental et logique.

Quiconque a déjà pris sa voiture pour venir à la Coupe Rogers sait que les espaces de stationnements ne sont pas légion autour du parc Jarry. «J'aimerais éduquer les spectateurs pour qu'ils viennent le moins possible en voiture», a dit M. Lapierre lors de son bilan du tournoi, hier. Le tournoi a offert aux spectateurs un stationnement de vélos sécuritaire cette année. De plus, la Coupe Rogers et la Société de transport de Montréal sont partenaires. À l'achat d'un billet de tennis, le tournoi a distribué deux billets de métro.

Toujours sur le front écolo, des ustensiles et des assiettes biodégradables ont été distribués aux stands de nourriture pour la première fois cette année. Des «poubelles» à compostage ont aussi été dispensés sur le site. Petit hic: les bouteilles d'eau vendues sur le site provenaient des îles Fiji, fournisseur officiel oblige. M. Lapierre a toutefois assuré à The Gazette la semaine dernière que Fiji achetait des crédits de carbone pour rembourser l'empreinte écologique laissée par l'importation de ce produit au Canada.

>>> Consultez le blogue de tennis de Paul Roux