La Russe Elena Dementieva, cinquième tête de série, n'a pas eu la partie facile lundi pour son entrée en lice à l'US Open, mais la toute fraîche championne olympique a assuré l'essentiel, en venant à bout de l'Ouzbèke Akgul Amanmuradova 6-4, 7-5.

«Ma tête est encore à Pékin, a avoué Dementieva, 26 ans et sixième joueuse mondiale, qui a eu besoin d'une heure et demie pour battre la 78e mondiale. C'est très difficile de se remettre dans le bain après tout ce que j'ai vécu. Hier (dimanche) soir, j'ai eu du mal à m'endormir. Je regardais la cérémonie de clôture. J'aurais tant voulu y être...»

«Je suis un peu fatiguée, a-t-elle ajouté. Mais ce n'est pas grave. En Russie, il n'y a rien d'aussi grand que de remporter une médaille d'or pour son pays. J'en rêvais depuis toute petite.»

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Au prochain tour, la Russe francophile rencontrera une Française, Pauline Parmentier, 49e joueuse mondiale.

Autres qualifiées de la journée, l'Américaine Lindsay Davenport (N.23) et la Russe Svetlana Kuznetsova (N.3), victorieuse à New York en 2004 de son seul titre du Grand Chelem, et finaliste l'an dernier sur les courts américains.

Dans le tableau masculin, l'Espagnol David Ferrer, quatrième joueur mondial, s'est qualifié sans encombres, proposant, comme à son habitude, ses jambes en guise de rempart aux frappes de l'Argentin Martin Vassalo Arguello, défait 7-6 (7/1), 6-2, 6-2.