La médaille d'or du cavalier Éric Lamaze, hier à Hong Kong, dans le cadre des Jeux olympiques de Pékin, a réjoui Roger Deslauriers au plus haut point. Non seulement le responsable de l'International Bromont est-il heureux pour Lamaze, qu'il connaît très bien, mais il s'attend à des retombées intéressantes pour son sport.

«C'est totalement extraordinaire, lance M. Deslauriers, cherchant des qualificatifs pour traduire sa fierté. Comme j'avais dit plus tôt cette semaine, je m'attendais à une place parmi les cinq premiers pour Éric. À ce moment-là, tout peut arriver. On a besoin d'un peu de chance pour se rendre à ce niveau mais, à la fin, la chance ne suffit pas et il faut du talent».

Sur son cheval Hickstead, Lamaze a traversé trois phases de compétition de saut d'obstacles, hier, sans faire une seule faute. Sa victoire confirmée, le Québécois d'origine maintenant installé en Ontario pointait du doigt sa monture pour indiquer le grand responsable de son succès.

«Je suis très content pour Éric, poursuit M. Deslauriers. Pendant trois ans (de 15 à 17 ans), Éric a travaillé pour moi à Bromont. Il montait les chevaux. Il avait déjà beaucoup de talent. Sa victoire était émotive parce qu'il ne l'a pas eu facile. Il vient d'un milieu défavorisé et il a connu des problèmes dans sa vie. J'espère que tout le monde tournera la page. Il n'a pas arrêté et a bien géré ses affaires».