Peter Polansky n'a pas eu la vie facile, hier soir, sur le court central des Tennis Saint-Luc. Même que, à un moment donné, on a cru qu'il ne veillerait vraiment pas tard. Mais le jeune Torontois s'est ressaisi à temps, juste à temps, et il l'a finalement emporté en trois manches aux dépens de l'Allemand Dieter Kindlmann.

Polansky, 277e joueur mondial selon le dernier relevé de l'ATP, a disposé de Kindlmann, un joueur issu des qualifications, par 4-6, 7-5 et 6-1.

Ce Kindlmann n'a rien d'un pied de céleri malgré son modeste 449e rang mondial. Car il fait savoir qu'il était 130e en 2004, mais que de sérieuses blessures à une épaule et à la hanche ont fait en sorte qu'il a ensuite été inactif pendant de longues périodes.

«J'avoue que j'étais inquiet après le premier set et même tard dans le second, a expliqué Polansky à sa sortie du court. Je ne servais pas bien, je commettais des erreurs bêtes, ça allait plutôt mal. Mais j'ai fini par trouver mon rythme, Kindlmann s'est mis en à arracher et j'ai finalement profité de mes chances...»

Kindlmann menait 4-3, à la deuxième manche, quand il a perdu le contrôle de son service... et le contrôle du match. Polansky l'a brisé trois fois, se sauvant ainsi avec le set, puis l'a brisé deux autres fois à la troisième manche. Le temps de la dire, il menait 4-0.

«Il fait chaud et humide ici et c'était mon quatrième match en trois jours, s'est défendu Kindlmann. Je suis super frustré, super déçu, car je jouais très bien en début de rencontre. Mais voilà, Polansky a haussé son niveau de jeu en même que la fatigue m'est tombée dessus. C'est une défaite très difficile à prendre...»