Bryan Murray aurait discuté avec l'agent de Brian Campbell, Larry Kelly, à six ou sept occasions, hier après-midi.

Bryan Murray aurait discuté avec l'agent de Brian Campbell, Larry Kelly, à six ou sept occasions, hier après-midi.

Après un certain temps, il a été obligé de se rendre à l'évidence.

"Avec leurs demandes et notre situation vis-à-vis le plafond salarial, il était impossible de s'entendre", reconnaissait le directeur général, juste avant de prendre connaissance des détails de l'entente qui lie désormais Campbell aux Blackhawks de Chicago.

Le directeur général des Hawks, Dale Tallon, a consenti à l'ancienne vedette des 67's d'Ottawa un contrat de huit ans qui lui rapportera 56,8 millions $ US.

Il touchera donc 7,1 millions $ US par saison.

Selon les informations qui circulaient, hier, les Sénateurs étaient prêts à lui verser un salaire similaire.

Murray n'était cependant pas prêt à s'engager aussi longtemps.

En somme, il croit que Campbell mérite autant d'argent à l'heure actuelle, mais il n'est pas convaincu que ce sera le cas, en 2015, quand il aura 36 ans.

"Je dois me rendre à l'évidence. À l'heure actuelle, les joueurs ont un grand pouvoir de négociation. Les directeurs généraux veulent compléter leurs formations avec les meilleurs joueurs disponibles. Dans notre situation actuelle, nous n'avons pas toujours les moyens de rivaliser avec les autres équipes", notait Murray.

Il parlait des imposants contrats qui ont été accordés à Dany Heatley, Jason Spezza et Mike Fisher, l'an dernier.

Pour l'instant, la masse salariale des Sénateurs s'élève à 44 millions $ US.

Murray doit mettre sous contrat quatre autres joueurs - dont Andrej Meszaros et Antoine Vermette - sous contrat d'ici octobre sans dépenser plus de 12 millions $ US.

Si Murray désire réellement acquérir un défenseur à caractère offensif avant le début de la prochaine saison, il devra conclure une transaction avec une autre équipe.

Le directeur général des Ducks d'Anaheim, Brian Burke, serait prêt à laisser partir Mathieu Schneider. Il aurait besoin d'alléger sa masse salariale.

À Dallas, on raconte que Philippe Boucher serait disponible.

sstlaurent@ledroit.com