Il y aura 4500 contrôles antidopage pendant les Jeux olympiques de Pékin, soit une hausse de 25 pour cent par rapport aux JO d'Athènes il y a quatre ans.

Environ 1300 contrôles hors-compétition et presque 800 tests sanguins seront réalisés.

«C'est bien entendu le jeu du chat et de la souris, mais pour la première fois le chat sera au même niveau que la souris», a déclaré jeudi le docteur Patrick Schamasch, directeur scientifique de la commission médicale du Comité international olympique (CIO). «Et j'espère que le chat attendra la souris à la sortie de son trou.»

Schamasch a effectué jeudi une petite visite du laboratoire de l'agence chinoise antidopage à Pékin, qui sera chargé des tests pendant les Jeux. Le laboratoire emploie 140 personnes, et selon Schamasch il s'agira de l'endroit «le plus sûr de Pékin pendant les Jeux».

Le laboratoire devrait réaliser environ 400 tests de recherche de l'hormone de croissance humaine. Schamasch a refusé de répondre à plusieurs questions relatives à ce test, mais il a dit qu'il s'agirait à peu près du même que celui utilisé il y a quatre ans. Il n'y avait pas eu de contrôle positif à la HGH à Athènes. Ce produit est difficile à déceler car il disparaît rapidement de l'organisme.

«Nous n'avons pas de nouvelle méthode ici», a dit Schamasch. «Nous avons une méthode améliorée qui a été développée. Nous ne voulons pas révéler aux tricheurs ce que nous faisons. Nous voulons leur faire peur, mais nous ne voulons pas révéler exactement ce que nous faisons.»

Schamasch a ajouté qu'environ 100 contrôles pré-compétition avaient déjà été réalisés et qu'aucun cas positif n'avait été enregistré.