Ce soir, les Étoiles du baseball majeur ont rendez-vous une dernière fois au Yankee Stadium. Ce soir, les légendes d'aujourd'hui se joignent aux fantômes d'hier pour faire de nouveau vibrer la vénérable enceinte des vivats de la foule. Ce soir, l'histoire, présente partout dans le temple de Babe Ruth, se lit, se vit et s'écrit sous vos yeux.

Le match des Étoiles a de profondes racines dans la Grande Pomme. La classique y a déjà été présentée huit fois et ce sera, ce soir, la quatrième fois qu'elle est disputée au Yankee Stadium actuel.

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En 1939, lors du premier match des Étoiles dans le Bronx, les Yankees, alors dirigés par le célèbre Joe McCarthy, comptaient six joueurs dans la formation partante de la Ligue américaine, un record encore inégalé.

Les Yankees détiennent également le record de l'équipe ayant le plus grand nombre de joueurs ayant participé à la classique estivale (112) ainsi que le record du plus grand nombre de sélections au match des Étoiles (384).

Derek Jeter a été le seul Yankees à recevoir le titre de joueur le plus utile du match des Étoiles - en 2000 - depuis que la récompense est octroyée, en 1962. Détail intéressant, ce titre a été remis trois fois à un représentant des Expos : deux fois à Gary Carter, en 1981 et en 1984, et à Tim Raines, en 1987.

Une première signée Babe Ruth

Le premier match des Étoiles du baseball majeur a été disputé en 1933 au Comiskey Park de Chicago. Comme si les dieux s'étaient passé le mot, Babe Ruth, alors âgé de 38 ans, a animé le spectacle dans une victoire de 4-2 de la Ligue américaine.

En troisième manche, avec un coureur sur les sentiers, le Bambino a claqué le premier circuit de l'histoire du match des Étoiles. Il a également effectué une attrapée spectaculaire en huitième manche pour priver Chick Hafey d'un coup sûr. Deux ans plus tard, le Babe se retirait.

La barrière raciale tombe

En 1949, deux ans après que Jackie Robinson eut fait ses débuts dans le baseball majeur avec les Dodgers de Brooklyn, des Afro-Américains participaient pour la première fois au match des Étoiles. Outre Robinson, Roy Campanella, Larry Doby et Don Newcombe participaient à la rencontre, remportée 11-7 par la Ligue américaine.

Les six fantastiques

En 1971, six futurs membres du Temple de la renommée - Johnny Bench, Hank Aaron, Reggie Jackson, Frank Robinson Harmon Killebrew et Roberto Clemente - ont inscrit tous les points de la rencontre grâce à des circuits dans une victoire de 6-4 de l'Américaine au Tigers Stadium de Detroit. Le circuit de deux points de Jackson en troisième manche, toutefois, est passé à l'histoire. Le puissant cogneur a expédié l'offrande de Dock Ellis sur une tour du toit du stade à... 520 pieds du marbre.

Une recrue venue de l'Est

En 1995, Hideo Nomo, des Dodgers de Los Angeles, est devenu le premier Japonais à participer à la classique estivale et la première recrue à entreprendre la rencontre depuis Fernando Valenzuela, en 1981, dans une victoire de 3-2 de la Nationale.

Pedro le magnifique

En 1999, Pedro Martinez, alors avec les Red Sox de Boston, est devenu le premier partant de l'histoire du match des Étoiles à retirer sur des prises les trois premiers frappeurs de la première manche. En fait, Pedro a retiré sur des prises les quatre premiers frappeurs qu'il a affrontés, c'est-à-dire (et tenez-vous bien!) Barry Larkin, Larry Walker, Sammy Sosa et Mark McGwire. Le Dominicain a été crédité de la victoire de 4-1 de la Ligue américaine et a été nommé joueur le plus utile de la rencontre, disputée au Fenway Park de Boston.

Que nous réserve maintenant ce 79e match des Étoiles du baseball majeur? Qui sait! Mais une chose est certaine : vous devriez regarder attentivement un peu partout dans le Yankee Stadium pendant la rencontre : dans le Monument Park, dans l'abri des joueurs, sur les murailles, sur les lignes de côté, au tableau indicateur... Peut-être y verrez-vous les fantômes de Babe Ruth, de Joe DiMaggio, de Mickey Mantle, de Roger Maris ou de Lou Gehrig, deux ou trois bâtons à la main, s'échauffer et se préparer à affronter les Ben Sheets, Carlos Zambrano, Edinson Volquez ou Ryan Dempster.

Ce soir, place à l'histoire!