Brett Favre a nié qu'il songeait à mettre fin à sa retraite, comme le prétendait ESPN, mercredi. L'ancien quart-arrière des Packers de Green Bay a affirmé que le reportage du réseau sportif américain ne reposait que sur des rumeurs.

Favre a déclaré au journal de sa ville natale, le Sun Herald de Gulfport, au Mississippi, qu'il n'y avait «aucune raison» de faire tout un plat du reportage d'ESPN.

Le reporter d'ESPN Chris Mortensen a déclaré mercredi qu'une source au sein de la formation du Wisconsin lui a dit que l'athlète de 38 ans aurait contacté l'entraîneur-chef Mike McCarthy au cours des deux dernières semaines et lui aurait exprimé son désir de renouer avec la compétition. Le demi de coin Al Harris a également déclaré sur les ondes d'ESPN que Favre, qui s'est retiré le 6 mars dernier après une carrière de 17 saisons, lui a fait les mêmes commentaires.

«Je sais que ça le démange, a dit Harris. S'il va revenir par contre, je ne le sais pas.»

Les Packers prévoient utiliser Aaron Rodgers, qui a agi comme substitut à Favre au cours des trois dernières saisons, en tant que quart partant.

«Aaron est notre quart, a ajouté Harris. Brett s'est retiré. Mais s'il voulait revenir, il y a quelques gars qui n'y verraient pas d'inconvénients. Je l'accueillerais à bras ouverts.»

Le porte-parole des Packers, Jeff Blumb, a déclaré à l'Associated Press que l'équipe ne réagirait pas à la nouvelle.

La décision de Favre a été remise en question dès l'instant où il l'a annoncée. Les rumeurs ont repris de plus belle quand Favre s'est retiré d'un tournoi de golf pour célébrités, qui devait avoir lieu du 11 au 13 juin. Un porte-parole du tournoi avait alors déclaré que Favre ne pouvait y assister en raison d'un conflit d'horaire.

Favre est le seul joueur de l'histoire de la NFL à avoir été nommé joueur le plus utile à son équipe en trois occasions et mène la ligue avec 442 passes de touché, 61 655 verges par la passe et 160 victoires. Il a commencé 253 matchs consécutifs au poste de quart, 275 en tenant compte des matchs des séries, plus que tout autre quart de l'histoire.