Gina Brooke a maquillé les plus grandes stars de la planète, de Madonna à David Beckham. Elle était de passage à Montréal en septembre afin de présenter la nouvelle gamme Retouch par l’entreprise australienne Intraceuticals, dont elle est l’ambassadrice. Nous l’avons rencontrée à l’Espace Skins.

Vous évoluez dans le milieu de la beauté depuis 27 ans. Êtes-vous parfois dépassée par le nombre de produits sur le marché ?

Oh oui, et je ne suis sûrement pas la seule. Il y en a trop ! Et il y a tout le côté marketing qui prend beaucoup de place dans cette industrie. Oui, j’aime voir de beaux objets sur les tablettes de ma salle de bains, mais plus que jamais, je veux savoir ce qu’il y a à l’intérieur… et si ça fonctionne !

PHOTO FOURNIE PAR GINA BROOKE

Gina Brooke est maquilleuse professionnelle depuis 27 ans.

Avez-vous l’impression que c’est le cas de plus en plus de femmes, qui désirent un bon produit, au-delà du beau produit ?

Oui, à 100 %. Ce n’est plus seulement à propos des relations publiques et du packaging aujourd’hui. J’ai travaillé en développement de produits avec tellement de grosses entreprises, j’ai appris beaucoup de choses et ça m’a ouvert les yeux. Il y a beaucoup d’argent qui va dans le packaging, et peu dans les formulations. Sans compter tout l’argent qui est donné aux célébrités et influenceurs pour qu’ils appuient des marques sur Instagram… sans même parfois les utiliser réellement.

Il ne faut donc pas croire tout ce qu’on nous dit ?

En effet ! Par exemple, prenons un ingrédient qu’on retrouve dans plusieurs produits aujourd’hui, l’acide hyaluronique. Ce que plusieurs entreprises ne vous diront pas, c’est qu’il y a différentes grosseurs de molécules. Si la molécule est trop grosse, elle ne va tout simplement pas pénétrer, rester en surface du visage, et elle n’aura pas du tout les mêmes propriétés que des molécules plus petites, qui vont vraiment hydrater la peau en profondeur.

Comment avez-vous découvert la marque Intraceuticals, dont vous êtes aujourd’hui l’ambassadrice ?

C’était autour de 2004, avec l’arrivée de la télé HD et de la photographie numérique, on pouvait voir tous les pores, les imperfections sur les écrans. Dès que quelqu’un arrivait avec de l’eczéma, de la rosacée, de l’acné ou juste une peau très déshydratée, c’était vraiment un grand défi pour moi. Je n’aime pas être dépendante de Photoshop. Je veux que chaque actrice ou mannequin qui passe sur ma chaise se sente belle et confiante. Si les femmes se sentent inquiètes, les photos ne seront pas réussies. J’avais tout essayé : des crèmes luxueuses ou bon marché, des marques étrangères… J’ai appelé une amie et je lui ai demandé si elle avait quelque chose de nouveau, d’innovant à me proposer. C’est elle qui m’a fait connaître cette entreprise familiale australienne. J’ai essayé les produits, puis je me suis maquillée et j’ai reçu des tonnes de compliments. Voilà les produits que j’attendais.

Vous avez donc commencé à utiliser ces produits sur vos clients ?

Absolument ! J’ai commencé à les utiliser sur tout le monde, de Kim Kardashian à Justin Timberlake, en passant par Katy Perry. J’ai appris à me servir de leur système et l’ai présenté à tous mes clients [un des soins signatures de la marque est le soin à l’oxygène, offert en institut, NDLR]. Bref, je leur ai fait de la publicité gratuitement ! Ce n’est que six ans plus tard, lorsqu’ils ont commencé leur expansion à l’international, que je suis devenue officiellement leur ambassadrice.

Quelle est votre vision de la beauté ?

Je travaille beaucoup en formulation de produits et je pousse aujourd’hui les entreprises à réfléchir à leurs emballages, à l’impact de leurs produits sur l’environnement. C’est la prochaine étape, le conscious branding. Personnellement, je ne crois pas aux tendances. Même si le contouring très intense et les sourcils épais sont à la mode, je ne vais pas dans cette direction. Certains maquilleurs vont regarder un visage et penser à ce qu’ils pourront camoufler ou cacher pour le rendre parfait. Moi, je crois plutôt au fait d’accentuer les beautés individuelles. Car tout un chacun a quelque chose de spécial, de beau. Il faut simplement le mettre en valeur.

PHOTO FOURNIE PAR ESPACE SKINS

La nouvelle gamme Retouch par Intraceuticals est composée de cinq sérums ciblant différents besoins.

Cinq sérums, cinq besoins ciblés

Lancée en septembre, la nouvelle gamme Retouch par Intraceuticals est composée de cinq sérums, à utiliser en combinaison personnalisée, pour des résultats optimaux. « Ce sont des produits haute performance qui permettent de faire ressortir et de définir la beauté de chacun, selon ses besoins. Pour moi, c’est la prochaine génération de soins de la peau », croit Gina Brooke. Chaque sérum, à base d’eau, offre une texture légère et fluide qui se dépose comme un deuxième gant sur la peau, lui offrant hydratation et luminosité. Chacun comprend un peptide actif unique et est formulé sans parabènes, sulfate, silicone ou produits d’origine animale. Le sérum Base Hyaluronique, à appliquer après le nettoyage, lisse et hydrate profondément la peau grâce à son mélange d’acides hyaluroniques. Ensuite, selon ses besoins, on peut appliquer sur des zones ciblées les sérums Rides (pour atténuer les rides d’expression), Yeux (pour estomper rides, ridules, cernes), Lift (pour raffermir le contour du visage) et finalement notre petit favori, l’Illuminateur (pour accentuer l’éclat et réduire les rougeurs), avec son fini joliment perlé.

89 $ chacun, offerts dans les centres esthétiques affiliés, dont Espace Skins, à Montréal

Consultez le site de Gina Brooke (en anglais) : https://ginabrooke.com/

Consultez le site d'Intraceuticals (en anglais) : https://intraceuticals.com/