Les complications se font de plus en plus nombreuses chez les patients atteints du cancer qui doivent subir une intervention chirurgicale, mais ceux-ci sont de moins en moins nombreux à y succomber, révèle une nouvelle étude à laquelle ont notamment participé des chercheurs montréalais.

Ces complications incluent des caillots sanguins, des plaies de pression, des infections et des troubles respiratoires.

L'étude portait sur quelque 2,5 millions de patients âgés de plus de 18 ans qui ont subi une intervention chirurgicale oncologique entre 1999 et 2009. Ces interventions comprenaient des ablations complètes ou partielles de l'intestin, de la vessie, de l'oesophage, de l'estomac, de l'utérus, des poumons, du pancréas ou de la prostate.

Les chercheurs ont décelé une hausse qualifiée «d'inquiétante» des complications qui surviennent après ces interventions. Toutefois, les patients sont de moins en moins nombreux à y succomber, probablement parce que les médecins ont appris à reconnaître et à traiter rapidement ces problèmes.

Les chercheurs affirment qu'il faut maintenant mettre l'emphase sur la prévention de ces complications.

Trois chercheurs du Centre hospitalier universitaire de Montréal - Maxine Sun, Pierre Karakiewicz et Florian Raghmann - ont contribué à cette recherche, dont les résultats ont été publiés en ligne par le journal scientifique British Medical Journal Open.