Ingérer de l'amidon, issu d'une algue verte et génétiquement modifié, pourrait être une voie de vaccination efficace contre le paludisme, et sans seringue. Les résultats obtenus sur des souris par des chercheurs français notamment de l'Inserm et du CNRS ont été publiés sur le site Internet de la revue scientifique PloS One.

Avec cette découverte, les chercheurs estiment qu'ils pourraient modifier de la même manière l'amidon des végétaux comestibles. S'ils réussissent, ils pourraient mettre en oeuvre la production de compléments alimentaires à base de maïs ou de pomme de terre, contenant cet amidon génétiquement modifié.

Le résultat obtenu aurait une double fonction, alimentaire et vaccinale, et ne nécessiterait plus de vaccination par seringue, réduisant ainsi les risques de contamination du sida..

A présent, les chercheurs doivent tester l'efficacité de cette stratégie vaccinale chez l'homme et en définir les effets secondaires potentiels.