Pour contrer la tendance à la «privatisation» des gènes -par exemple, le dépôt par une compagnie de brevets sur un gène, qui bloque du coup des recherches concurrentes là-dessus- le Personal Genome Project, créé par un prof de Harvard rend publics la liste des gènes de 10 personnes.

Le projet espère, avec un financement adéquat, pouvoir éventuellement rendre publics des fragments de pas moins de 100 000 génomes. Déjà 5000 personnes ont manifesté leur intérêt. La première à avoir accepté de livrer ainsi son «intimité» : Esther Dyson, administratrice de la firme de 23andMe. Ce qui a entraîné cette réaction ironique de son frère : «Eh, elle ne nous a pas demandé la permission».