Être un babouin haut placé, ce n'est pas toujours facile. Une étude menée pendant neuf ans sur des babouins sauvages d'Afrique montre que les mâles dominants alpha présentent les taux d'hormones sexuelles et de stress les plus élevés.

Les mâles bêta, qui occupent la deuxième position dans la hiérarchie de ces primates, ont des occasions similaires de trouver de la nourriture et d'avoir des rapports sexuels, mais leur taux d'hormones du stress est nettement plus bas que celui des mâles alpha, selon l'étude menée par des scientifiques de l'université de Princeton et publiée dans la revue «Science».

Pour Robert Sapolsky, expert du stress et professeur de biologie à l'université de Stanford, qui n'a pas participé à ces travaux, comparer la situation de ces singes à celle des humains relèverait de la spéculation.

«Un groupe de babouins n'est pas une entreprise dans laquelle un cadre, mâle alpha ou autre, prend les décisions», a-t-il estimé.