Les radicaux libres que traquent les fameux antioxydants pourraient être une conséquence et non une cause du vieillissement, selon un biologiste de l'Université McGill.

Cela signifierait que les antioxydants, dont l'effet sur le vieillissement n'a jamais été prouvé hors de tout doute, sont inutiles. (Le chercheur n'a toutefois pas étudié les autres effets protecteurs des antioxydants, par exemple, contre le cancer.)

Dans la revue PloS Genetics, le biologiste Siegfried Hekimi montre que des vers génétiquement modifiés de manière à être moins efficaces pour l'antioxydation - l'élimination des radicaux libres - ne meurent pas plus jeunes. L'un des vers a même vécu plus vieux que la normale.