Un spermatozoïde obligé de compétitionner avec celui d'un autre individu sera, justement, plus compétitif: il arrivera plus vite à destination.

Ce fait avait déjà été observé chez des chimpanzés, voilà qu'on vient de l'observer chez des poissons, ce qui suggère qu'il s'agit d'une tendance assez répandue.

Une équipe dirigée par Sigal Balshine, de l'Université McMaster, en Ontario, a étudié 29 espèces de poissons du lac Tanganyika, en Afrique centrale, des espèces assez différentes pour présenter une variété de comportements sexuels, de la monogamie jusqu'à la femelle qui «magasine» plusieurs mâles et emmagasine les oeufs fertilisés dans sa bouche. Seuls les monogames présentent un spermatozoïde petit et lent: pourquoi se presser, en effet...

(Source: Proceedings of the National Academy of Sciences)