Rien de plus rationnel qu'un autiste. Confirmant la perception qu'en ont leurs proches, des chercheurs californiens et britanniques concluent que lorsqu'il s'agit de prendre un pari, les autistes sont beaucoup moins susceptibles d'être influencés par l'émotion.

Ceux qui étudient l'autisme ont établi depuis longtemps que le cerveau de ces personnes semble évacuer les émotions d'une façon fondamentalement différente de la majorité des gens; l'équipe californienne, qui publie dans le Journal of Neuroscience, s'est donc demandé si, à l'encontre de la « normalité », un autiste pourrait ne pas être influencé par la façon dont les faits lui sont présentés, avant de décider s'il parie ou non.

Bingo! Peu importe la façon dont les enjeux étaient présentés à ses 15 « cobayes » autistes, leur décision restait en général la même, comme s'ils étaient davantage soumis à leur cerveau « rationnel ».