La Protection civile italienne a indiqué dimanche après-midi que l'éventualité d'une chute sur l'Italie de débris du satellite GOCE à son arrivée dans l'atmosphère pouvait être désormais exclue.

Dans un nouveau communiqué, la Protection civile a précisé de manière tout à fait rassurante que «l'Agence spatiale italienne avait exclu un éventuel impact de fragments du satellite sur le territoire italien».

Quelques heures plus tôt, la Protection civile avait parlé d'un risque très minime dans deux fenêtres horaires : de 19 h 44 à 20 h 24 sur le Val d'Aoste, le Piémont, la Ligurie et la Sardaigne, et de 7 h 48 à 8 h 28 de lundi sur le sud du pays.

Le satellite GOCE, lancé en 2009 pour cartographier les variations de la gravité terrestre, devait effectuer sa rentrée dans l'atmosphère terrestre dans la nuit de dimanche à lundi.

Il doit se disloquer autour de 80 kilomètres d'altitude, la majeure partie des débris se consumant entièrement. Selon les prévisions de l'Agence spatiale européenne, seulement une petite partie de sa masse initiale, environ 20 %, soit 200 kg, devrait survivre à la rentrée dans l'atmosphère, et se désintégrer en plusieurs dizaines de fragments qui atteindront la surface de la planète.

GOCE a été construit avant l'entrée en vigueur, en 2008, d'un accord international contraignant les satellites scientifiques à se doter d'un système de propulsion qui permet de les faire tomber en mer, loin des zones habitées, à l'issue de leur mission.