Une anomalie liée au moteur principal de la sonde japonaise à destination de Vénus est une des causes possibles de l'échec de la mission, a indiqué vendredi l'Agence d'exploration spatiale nippone (Jaxa).



La sonde japonaise Akatsuki n'avait pas réussi mercredi à entrer dans l'orbite de Vénus, apparemment en raison d'une vitesse inadéquate, selon les premières analyses.

La pression dans le réservoir de carburant du moteur principal aurait soudainement chuté pour une raison indéterminée à l'heure actuelle, d'après la Jaxa.

Lancée fin mai par la fusée nippone H-2A, Akatsuki (aube en japonais) avait effectué sans encombre le parcours jusqu'à la «planète ardente», souvent décrite comme «la soeur jumelle» de la Terre en raison de sa taille et de sa masse notamment.

A l'approche de Vénus, les moteurs d'Akatsuki étaient passés en mode inverse pour ralentir l'engin et pénétrer dans le champ gravitationnel de la planète.

Selon les premiers éléments, la période de navigation dans ce mode a été inférieure à celle programmée: elle n'aurait duré que 2 ou 3 minutes contre 12 prévues.

La mission Akatsuki (ou Venus Climate Orbiter PLANET-C), préparée depuis 2001, devait compléter les observations de Venus Express, le satellite envoyé fin 2005 par l'Agence spatiale européenne et arrivé à destination au printemps 2006.

Akatsuki, sur laquelle le centre de contrôle terrestre veille toujours, approchera de nouveau de Vénus dans environ six ans, ce qui offrira une autre occasion de tenter une injection en orbite, entre décembre 2016 et janvier 2017, selon la Jaxa.

D'ici là, les équipes techniques vont faire en sorte de minimiser la consommation d'énergie afin de prolonger la durée des équipements embarqués.