Une séquence d'ADN pourrait contribuer à la création d'un traitement spécifique pour certaines maladies allergiques sans modifier le fonctionnement de l'ensemble du système immunitaire, selon les résultats de travaux réalisés par une équipe de chercheurs de l'Inserm, dévoilés mercredi 24 février.

Cette séquence d'ADN pourrait neutraliser les canaux calciques, responsables des allergies cutanées, alimentaires ou respiratoires, afin de contrôler la réaction du système immunitaire.

Lors de leurs travaux, les chercheurs ont introduit in vitro un brin d'ADN dans des cellules douées de canaux calciques jouant un rôle majeur dans le système immunitaire. Baptisée «anti-sens», cette séquence d'ADN a permis de diminuer considérablement la quantité des canaux responsables des maladies allergiques telles que l'asthme.

Testé sur des souris asthmatiques, ce mécanisme s'est révélé très efficace. Les chercheurs doivent désormais découvrir si l'homme exprime, lui aussi, ces canaux calciques afin de déterminer une séquence «anti-sens» capable de traiter les pathologies de type allergiques.