Les chevaux blancs, avec ou sans prince charmant, ont la cote. La revue Nature Genetics du 20 juillet dévoile le secret de leur couleur.

Une équipe de chercheurs de l'Université d'Uppsala a découvert une mutation qu'ils attribuent à un cheval ayant vécu il y a des milliers d'années, l'ancêtre de tous les chevaux blancs. Cette mutation épuise la production de cellules de la peau et entraîne une perte de coloration prématurée des poils. En effet, un cheval ne naît pas blanc: il «grisonne» à partir d'un an, puis sera complètement blanc vers sa septième année.

Malheureusement pour les blancs équidés, la mutation dérègle aussi la production de mélanocytes et augmente les risques de cancer de la peau: les trois quarts des chevaux blancs développent un mélanome.