On connaît des oiseaux qui «parlent», ou du moins émettent des sons aux multiples significations.

On connaît aussi des mammifères, des grenouilles, et à présent, des poissons: une équipe composée de neurologues, d'anatomistes et de biologistes marins publie dans Science une étude sur les cerveaux de différents poissons, connus pour émettre différents sons suivant qu'ils recherchent la femelle ou défendent leur territoire.

Si les chercheurs s'intéressent tout particulièrement au cerveau, c'est parce qu'ils essaient de déterminer le moment où, dans l'évolution, cette «capacité» que nous appelons le langage a commencé à se développer. Chose certaine, ils viennent de faire reculer l'horloge à quelques centaines de millions d'années en arrière.