Depuis que la rue Sainte-Catherine Est est fermée (NDLR: l'été, entre Berri et Papineau), la rue Ontario en direction est, vers le pont Jacques-Cartier, est malade. Depuis que des travaux ont commencé sur la rue Sherbrooke, il y a quelques semaines, c'est devenu infernal. Pas une fin de journée sans blocage et c'est devenu un sport extrême que d'y faire du vélo ! Il n'y a plus de marge de manoeuvre.

Depuis que la rue Sainte-Catherine Est est fermée (NDLR: l'été, entre Berri et Papineau), la rue Ontario en direction est, vers le pont Jacques-Cartier, est malade. Depuis que des travaux ont commencé sur la rue Sherbrooke, il y a quelques semaines, c'est devenu infernal. Pas une fin de journée sans blocage et c'est devenu un sport extrême que d'y faire du vélo ! Il n'y a plus de marge de manoeuvre.

La semaine passée, un accident sur la rue Papineau a causé un bouchon monstre qui a duré plusieurs heures. Le 8 juin à 15h30, passer de l'angle Saint-Hubert à l'angle Saint-André m'a pris 20 minutes. Désespérée, j'ai stationné ma voiture sur la rue Ontario, et ce, jusqu'à 19h30 alors que j'habite à une minute de ce coin de rue! Sans compter que j'ai évidemment dû remplir le parcomètre régulièrement.

Lundi, il est 12h30, ma petite rue Montcalm, entre Sherbrooke et Ontario, est totalement bloquée depuis plus d'une heure. Et Ontario aussi, bien entendu! Je dois sortir rencontrer un client à Boucherville, combien de temps dois-je prévoir pour sortir de mon espace de stationnement sur la rue et atteindre le pont qui est à moins d'un kilomètre de chez moi? Une heure?

C'est devenu invivable. Est-ce que les fonctionnaires de la Ville de Montréal se parlent entre eux? Je ne peux croire que les réparations sur la rue Sherbrooke aient été planifiées quelques semaines avant de débuter.

La fermeture de la rue Sainte-Catherine, si elle est une bonne chose pour une poignée de commerçants, essentiellement les restaurateurs, est une source de pertes économiques plutôt que de création de richesse. Surtout, elle contribue de plus en plus à diminuer la qualité de vie des citoyens montréalais qui habitent dans les rues de Ville-Marie qui sont près du pont Jacques-Cartier. Le maire du Plateau clame à ses concitoyens que la situation de la rue Chambord et des alentours devrait être temporaire. Que peut nous dire Gérald Trembay, maire de Ville-Marie, sur la situation de notre quartier qui empire été après été?

Qu'en pensez-vous?

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