Le maire Tremblay a annoncé une hausse de 5% du fardeau des contribuables et propriétaires fonciers de Montréal, hausse qu'il disait être principalement causée par le déficit actuariel de 150 millions de dollars dans la caisse de retraite de la grande ville de Montréal.

Le maire Tremblay a annoncé une hausse de 5% du fardeau des contribuables et propriétaires fonciers de Montréal, hausse qu'il disait être principalement causée par le déficit actuariel de 150 millions de dollars dans la caisse de retraite de la grande ville de Montréal.

Ceci est évidemment très intéressant et donne la tendance lourde de toutes les instances gouvernementales, sans distinction, quant aux traitements des fonctions publiques. Cela laisse présager que peu importe les conditions économiques difficiles, il faudra que tous les contribuables, sans distinction, paient afin de renflouer les caisses de retraite publiques par voie de taxes et impôts additionnels, selon les besoins.

Ce qui est moins juste et équitable, c'est le fait que ceux n'ayant aucun fonds de pension, et ils sont nombreux dans les petites et moyennes entreprises surtout, auront à faire les frais de ces déboursés. Il en va de même de ceux, plus chanceux au privé, mais dont le fonds de retraite est probablement déficitaire, qui auront possiblement à subir des réductions de prestations.

Ceci est d'autant marquant que tous les renouvellements de conventions collectives en 2010 dans le secteur public se sont faits en douceur ; les syndicats et travailleurs se montrant plus que satisfaits des améliorations salariales et de bénéfices. Hum, est-ce que trop fut offert, malgré les temps difficiles résultant en déficits et dettes accrus?

Comment allons-nous rembourser ou renouveler cette dette publique du Québec (incluant la part fédérale) d'approximativement 300 000 millions de dollars, soit à peu près 100% de notre PIB, sans avoir à réduire les services sociaux éventuellement?   

Cela en fait beaucoup de plus à débourser par les 40% de contribuables du Québec qui paient déjà 91% des impôts. Il faut par ailleurs souhaiter que nous puissions continuer à avoir des acheteurs pour notre dette, et cela à de bas taux d'intérêt.

Je suis un brin inquiet. Qu'en pensez-vous?