En tant que vice-présidente à l'exploitation des réseaux de ventes, préoccupée par le bien-être de 4500 employés de succursales et de sa clientèle, je ne peux laisser dire que la terreur règne à la SAQ. Il y a bien sûr l'évènement survenu à Baie-d'Urfé, il y a quelques semaines, qui constitue un cas d'une tristesse innommable, mais ce cas demeure isolé. Les incidents violents sont loin d'être un fléau à la SAQ.

En tant que vice-présidente à l'exploitation des réseaux de ventes, préoccupée par le bien-être de 4500 employés de succursales et de sa clientèle, je ne peux laisser dire que la terreur règne à la SAQ. Il y a bien sûr l'évènement survenu à Baie-d'Urfé, il y a quelques semaines, qui constitue un cas d'une tristesse innommable, mais ce cas demeure isolé. Les incidents violents sont loin d'être un fléau à la SAQ.

Dans un réseau de 414 succursales réparties partout sur le territoire québécois, une vingtaine d'incidents ont été dénombrés au cours des trois dernières années. Aucune recrudescence de violence n'a été observée récemment. Lorsque des dynamiques particulières sont présentes dans certains secteurs, la SAQ prend les mesures de sécurité qui s'imposent, de façon rapide, et en collaboration avec les services policiers s'il y a lieu. Le syndicat est partie prenante de ces démarches.

En tout temps, notre système de surveillance par caméra, nos équipes d'intervention, nos programmes de formation et de sensibilisation sont déployés pour assurer la sécurité de notre personnel de tout le réseau.

Nous déplorons que le reportage publié dans La Presse ait eu, comme fondement, un document de travail interne, rédigé par un représentant syndical SEMB-SAQ-CSN, non validé et non officiel, rendant ainsi publiques des informations erronées et non complètes.

Puisque la SAQ évolue dans le secteur du commerce de détail, elle s'applique à gérer la sécurité de ses employés et de ses clients de façon rigoureuse et préventive.

Réponse de Rima Elkouri: Rigoureusement exacte

Mme Dagenais, le document de travail interne auquel vous faites référence ne constituait pas le fondement de mon reportage sur les problèmes de sécurité à la SAQ. Ce n'était qu'un élément parmi tant d'autres. Pour mener à terme ce reportage, j'ai d'abord interviewé séparément plusieurs employés, travaillant dans différentes divisions de la SAQ. Sans même qu'ils ne se soient consultés, tous leurs témoignages allaient dans le même sens. Au lendemain de la publication du reportage, j'ai reçu de nouveaux témoignages d'employés confirmant que les informations rapportées sur les incidents violents dans certaines succursales étaient rigoureusement exactes.