L'un des grands défis dans l'administration de notre réseau de la santé, c'est de répondre à la fois aux obligations à court terme de la gestion du système, mais aussi de planifier judicieusement l'avenir. En ce sens, les grands projets immobiliers liés aux centres hospitaliers universitaires (CHU) témoignent d'une véritable vision à long terme, au-delà des manchettes quotidiennes et des intérêts particuliers.

L'un des grands défis dans l'administration de notre réseau de la santé, c'est de répondre à la fois aux obligations à court terme de la gestion du système, mais aussi de planifier judicieusement l'avenir. En ce sens, les grands projets immobiliers liés aux centres hospitaliers universitaires (CHU) témoignent d'une véritable vision à long terme, au-delà des manchettes quotidiennes et des intérêts particuliers.

Au fil des ans, nos centres hospitaliers universitaires sont devenus vétustes, si bien qu'ils sont aujourd'hui moins bien adaptés aux besoins de la médecine du XXIe siècle. Il est vrai que de planifier des projets immobiliers, technologiques et cliniques de pointe est une opération complexe, qui s'étend sur plusieurs années. Mais il est tout aussi vrai de dire que le printemps 2010 a marqué un virage important pour la médecine universitaire au Québec avec le début des travaux du Centre de recherche du CHUM, du Campus Glen du CUSM et de l'Hôtel-Dieu de Québec.

Ainsi, bien que le CHUM ait eu son lot de critiques au cours des dernières années, le lancement des travaux en mars dernier a insufflé un nouveau dynamisme, une vague de changement, qui nous mènera à la réalisation de ce projet. J'ai d'ailleurs rencontré plusieurs intervenants de l'établissement et je suis à même de confirmer la volonté de tous de mener à bien ce projet d'envergure.

Récemment, j'ai également participé, en présence du premier ministre, à l'annonce du projet de modernisation du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine. Il faut rappeler que le projet annoncé est un projet rehaussé qui tient compte des besoins réels et futurs de la population. C'est donc un tout autre projet qui sera construit, selon un budget et un échéancier rigoureux. Un choix orienté dans le seul intérêt des enfants malades et des professionnels qui y travaillent.

Pour avancer, il faut éviter de regarder sans cesse en arrière et se tourner vers l'avenir. Les choses évoluent et les perceptions doivent changer. Les projets de modernisation des CHU sont maintenant bien engagés et modifieront grandement l'environnement hospitalier québécois, et ce, au bénéfice de tous les patients du Québec.

* Il réplique à la chronique de Lysiane Gagnon intitulée «Poudre aux yeux», qui a été publiée dans La Presse le 24 août.