Les Montréalais ne veulent plus de voitures sur leur île ? Pas de problème, plutôt que de dépenser 2 ou 3 milliards de dollars pour rénover l'échangeur Turcot, dépensons-en plutôt quelques dizaines pour relier les rives Nord et Sud avec deux ponts, un à l'ouest et l'autre à l'est, sans qu'aucune sortie ou entrée vers ou en provenance de l'île de Montréal.

Les Montréalais ne veulent plus de voitures sur leur île ? Pas de problème, plutôt que de dépenser 2 ou 3 milliards de dollars pour rénover l'échangeur Turcot, dépensons-en plutôt quelques dizaines pour relier les rives Nord et Sud avec deux ponts, un à l'ouest et l'autre à l'est, sans qu'aucune sortie ou entrée vers ou en provenance de l'île de Montréal.

Le gouvernement fédéral pourra alors donner à Montréal la gestion complète des ponts qui relient l'île aux deux rives. Montréal pourra alors taxer à satiété tous les véhicules qui auront l'outrecuidance de s'amener sur l'île.

Les entreprises auront tôt fait de déménager sur une rive ou l'autre puisque la mobilité de leur main-d'oeuvre et de leurs matières premières sera assurée sans devoir transiter par Montréal.

Nous, les banlieusards, pourront alors avoir toute la mobilité désirée sans mettre une seule roue sur cette île où nous ne sommes pas les bienvenus.

Quand l'île de Montréal sera redevenue un îlot de verdure campagnarde, lorsque l'activité économique aura déserté cette enclave, le trou de beigne ne sera pas alors celui de cet échangeur débile proposé par la ville pour congestionner le trafic, mais bien l'île de Montréal elle-même.

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre: une activité économique conséquente implique de la circulation de personnes et de biens.

Les transports en commun ne peuvent tout résoudre, surtout ceux de Montréal axé sur le centre-ville. Parlez-en à ceux qui vivent travaillent à l'ouest et à l'extrême est de l'île.

Personnellement, je ne mets plus les pieds à Montréal depuis trois ans et je m'en porte très bien. La politique des parcomètres du dimanche à eu raison de notre abonnement au Musée des Beaux-Arts.

Bref, je me permets de faire un doigt d'honneur à l'administration municipale de Montréal ainsi qu'à son comité exécutif, et j'en suis très heureux.

Avoir une vraie ceinture routière autour de Montréal permettrait à plein de gens et d'entreprises de vivre exactement le même bonheur.

Quant à la pollution, la solution ici, c'est la voiture électrique, pas l'élimination de l'automobile. Nous n'avons pas la densité de population requise pour une grille de transport en commun adaptée à tous les usages.