Une grande fin de semaine superbe, une rivière de toute beauté, une très belle compétition, le tout malheureusement gâché à la toute fin à Trois-Rivières.

Le vendredi, à La Tuque, tout à fonctionné sur des roulettes.

Le samedi: départ, descente et arrivée superbe.

Le dimanche, autant le départ, la descente, le passage à Grand-Mère que l'arrivée sur la Promenade: du vrai bonbon.

Quel plaisir pour les nombreux visiteurs et surtout les fans qui suivent depuis le début. Félicitations à tous.

Le lundi, l'organisation à Shawinigan-Sud et le départ encore à la seconde du temps prévu, tout semble parfait pour une autre belle journée à suivre les canotiers.

Après le départ et le tour des bouées, je vais où?

La Gabelle. Ouf! Je risque d'être pris dans un gros bouchon de circulation et probablement de manquer l'arrivée des canots à Trois -Rivières.

Je décide donc de me rendre à plein gaz directement à l'île Saint-Quentin afin d'éviter la fameuse attente à partir du pont de 1 h 12 minutes, comme en 2007, ce qui m'avait privé de voir arriver les premiers canotiers.

L'an passé, je suis arrivé avec le 18e canot!

Bonne idée, cette année «seulement» 52 minutes pour ce long kilomètre.

Depuis que la Classique est de retour sur la fameuse île, pourquoi tant de temps pour y entrer?

J'ai trouvé. Je me suis rendu à l'entonnoir et j'ai pu y voir deux jeunes filles tout en sueurs tentant de faire leur grand possible devant une lignée d'automobilistes impatients.

Incroyable, deux jeunes filles seulement pour permettre l'entrée de cette foule.

Messieurs, mesdames les responsables, l'heure d'attente ne provient pas du nombre de véhicules, mais du temps que les véhicules sont congestionnés à votre entonnoir.

Un peu de sérieux!

Vous gâchez la vie et les beaux trois premiers jours de la Classique à tous avec vos méthodes de contrôle de foule dépassées.

En prenant une moyenne de 30 secondes par auto pour chaque préposée, (même ceux avec une passe de saison sont retardés par la fameuse petite barrière) j'en arrive à un gros maximum de seulement quatre autos à la minute.

Ça fait pas beaucoup à l'heure!

Les gens rattachés aux canotiers avec une passe spéciale de la Classique n'ont pas à payer, mais doivent tout de même attendre d'être rendus à l'entonnoir pour passer.

Ce serait pourtant si facile de doubler, tripler, les temps de passage et ainsi m'éviter la honte de recevoir des amis avec un tel système.

S.V.P. ne me donnez pas la fameuse phrase, Les gens disent que c'est un problème d'attendre une heure et d'avoir trop de monde, le problème serait de ne pas avoir de monde.

Donc, si vous ne pouvez garantir une amélioration sensible coupant d'au moins de moitié la période d'attente des automobilistes, Trois-Rivières, du moins l'île Saint-Quentin, ne mérite pas la Classique.

Richard Toupin

président de la

Fédération québécoise

de canot long parcours