Alors que la 75e Classique de canots de la Mauricie se termine par la sortie du rapport du coroner Raynald Gauthier (il y a de ces hasards dans la vie !), une photo du Nouvelliste me revient en tête, celle du duo Steve Lajoie-Andy Triebold et du petit Owen Triebold, fils d'Andy, qui arborait fièrement un chandail «mon père est le plus rapide».

Alors que la 75e Classique de canots de la Mauricie se termine par la sortie du rapport du coroner Raynald Gauthier (il y a de ces hasards dans la vie !), une photo du Nouvelliste me revient en tête, celle du duo Steve Lajoie-Andy Triebold et du petit Owen Triebold, fils d'Andy, qui arborait fièrement un chandail «mon père est le plus rapide».

Dans le développement ou la mise à jour de la mission d'une organisation, les dirigeants doivent aussi s'astreindre à bien penser son développement pédagogique et garder un esprit critique afin de ne pas réduire de manière simplifiante les problématiques ou les questions qui leur sont posées.

Dans cet esprit, je ne crois pas nécessaire de reprendre les citations récentes du directeur général de l'événement.

Sans doute qu'un peu de repos et moins d'émotivité l'aideront à conjuguer le futur plus harmonieusement, du moins dans la transmission du savoir à son successeur.

Par exemple, un enfant dont les parents seraient des adeptes du canoë kayak en eau vive n'aura pas à se demander si ces derniers seraient les plus rapides avec ou sans veste de flottaison.

La question est réglée et le gros bons sens y est respecté.

La Classique se retrouve maintenant en position de saisir l'opportunité incroyable de rajeunir l'image de son sport.

Dans toutes les disciplines, des leaders se sont levés au moment opportun.

Eh bien, nous y voilà.

La Mauricie pourrait être innovante, une fois de plus.

Et l'an prochain, sur le chandail d'un enfant de l'un des gagnants (ou plutôt inscrit directement sur le gilet de sauvetage), nous pourrions y lire: Papa, je suis fier de toi!

Michel Patenaude

Trois-Rivières