Dans les années 60, la Classique de canots était renommée par certains «la course à la canette» puisqu'elle était reconnue comme un prétexte à de grands rassemblements le long des rives où dominaient les grands partys et les grandes quantités de canettes de bière.

Certains n'étaient, hélas, même plus en mesure de voir passer les canots aux moments venus.

Les principaux points de vue de la rivière Saint-Maurice demeuraient au lendemain jonchés de contenants et de reliquats du passage des fêtards.

En 2008, les fans se sont assagis et sauf à certains points stratégiques la Classique attire encore les gens, mais en beaucoup moins grand nombre.

Il est donc facile de trouver un lieu où l'on peut voir passer les équipes de rabaska puis les canotiers de la Classique.

Par contre, après le passage des embarcations, où la majorité des canotiers ne portent toujours pas la veste, il est dommage de voir descendre au gré du courant cette grande quantité de contenants de plastique qui leur sont donnés lors des ravitaillements.

La rivière Saint-Maurice est belle et plus propre que dans les années 60.

Les beuveries aux canettes ont fait place à des gens plus sportifs, mais leur conscience environnementale doit encore cheminer.

Si l'eau qui doit être bue par nos canotiers doit provenir des contenants et ne peut être puisée directement de la rivière, pour les raisons que l'on connaît, pourquoi ne fait-on toujours pas le lien en évitant de la salir davantage?

La génération de la canette des années 60 a-t-elle été remplacée simplement par la génération du jus et de l'eau en contenants de plastique?

S'il vous plaît, ramassez-vous, votre compétition n'en sera que plus agréable.

Louis Perron

Trois-Rivières