Depuis plusieurs années, j'assiste aux diverses manifestations présentées dans le cadre du Festival de Lanaudière à l'amphithéâtre de Joliette. Comme j'ai toujours aimé l'opéra, j'étais présent, vendredi le 11 juillet, à «célébration Puccini» pour souligner le 150e anniversaire de la naissance de Giacomo Puccini.

L'Orchestre symphonique de Québec, sous la direction de Yoav Talmi, accompagnait le soprano américain Sondra Radvanovsky et le ténor canadien Richard Margison dans les airs les plus connus du répertoire de Puccini, soit Tosca, Suor Angelica, Turandot, Madama Butterfly et Manon Lescaut.

J'oubliais La Bohème en rappel.

Ces deux chanteurs ont déjà l'expérience des grandes scènes d'opéra, le Metropolitan Opera, le Staatoper de Vienne, le Royal Opera House Covent Garden, avec un aussi noble curriculum, alors le public de Lanaudière pouvait espérer entendre deux grandes vedettes de l'opéra capables de chanter sans l'aide de leurs partitions.

Je me souviens qu'il y a deux ans, le ténor Ben Heppner et le soprano Deborah Voigt avaient créé le précédent en chantant du Wagner avec leurs partitions

Je reconnais volontiers que pour chanter à l'opéra, il faut de la voix et de la mémoire; les deux éléments sont essentiels.

Charles-A. Roberge

Trois-Rivières