Voilà le qualificatif le plus souvent utilisé pour décrire cette saison estivale: pourri! Plusieurs personnes se sont plaint que leurs vacances avaient été gâchées par cet été pourri. Pourtant, à chaque fois que j'entendais ces commentaires, cela m'étonnait. Parce que, lorsque nous prenons le temps d'y penser, nous nous devons d'admettre que nous avons les saisons que nous méritons.

J'étais (et je suis toujours) étonné de voir à quel point l'être humain croit que tout lui est dû. Comme si la Nature lui était redevable!

Après en avoir abusé pendant des centaines d'années, il s'imagine encore que ses actes seront sans conséquence sur sa vie quotidienne. Que la Nature continuera à se plier à sa volonté, bon gré, mal gré. Mais ce n'est pas le cas. «Pour chaque action, il y a une réaction!»

Bien que je ne sois pas un spécialiste de la météo, je vais tout de même me risquer à faire une prédiction pour les prochaines années: cela n'ira pas en s'améliorant!

Surtout si on continue de rester aussi amorphe lorsqu'il s'agit de protection de l'environnement, que soit au niveau individuel, commercial ou gouvernemental. Bien sûr, plusieurs personnes vont me dire que plusieurs gestes concrets ont été posés ces dernières années. Le problème est que nous avons dépassé le stade de «chaque petit geste...». Ce qu'il faut, c'est des mesures drastiques qui soit fondées sur la protection de l'environnement et non pas sur la perte possible de profit!

Bon été quand même!

Jacques Riendeau, Granby