Prendre soin les uns des autres. Avoir hâte dès septembre. Se réunir. Faire des choses ensemble. Voilà l'essence des Fêtes. Tiens, si on se faisait un «party de cartes de Noël»!

«Noël, c'est ça», résume Nathalie Parent, responsable chez Omer DeSerres. Afin de trouver du temps pour bricoler, la jeune femme a réduit ses heures de télé. Elle a ainsi fabriqué elle-même les cartes de remerciements pour les cadeaux qu'elle avait reçus à la naissance de son fils Nathaniel.

Et à l'heure qu'il est, elle est sans doute en train de faire ses cartes de Noël. À moins qu'elle ne s'affaire à confectionner des petits cadeaux pour chacun de ses collègues. «Ça fait tout oublier», résume-t-elle.

Elle n'est pas la seule à exprimer son côté artistique avec du carton, de la colle et des ciseaux. «Le scrapbooking a ouvert la porte à ceux qui ne se croyaient pas créatifs, analyse-t-elle. Depuis deux ou trois ans, c'est plus fort. La fabrication des cartes de Noël est dans la lignée du scrapbooking.»

Au magasin Omer DeSerres, ils ont tout. Vous pouvez vous ruiner en achetant 1001 accessoires. Ou procéder avec discernement, en utilisant par exemple le papier de soie que vous avez à la maison et les images glacées de circulaires ou de magazines. Pourquoi ne pas pratiquer cette activité en groupe, en partageant l'équipement et les accessoires ?

Pour fabriquer des cartes de Noël à la main, il vous faut quelques articles de base : un exacto, un bâton de colle, des bons ciseaux, du papier collant double face, quelques cartons de couleur, ainsi que des cartes et des enveloppes vierges.

Ensuite, ça dépend de votre budget et de votre intérêt. Avec un poinçon, vous pourriez percer quelques trous dans une carte et lui enfiler des rubans. Appliquer des décalques de flocons ou de sapins, ça n'a rien de sorcier. Avec une étampe, c'est facile aussi d'inscrire «Joyeux Noël» ou «Meilleurs voeux». Nathalie Parent recommande les feutres Staedtler. «On écrit bien avec ces crayons-là», dit-elle.

Si vous vous améliorez et si vous aimez cette activité, vous pourrez alors raffiner vos créations. L'embossage est très populaire, mais il requiert de la colle, de la poudre, un fer spécial et des crayons aquarelle. Le quilling, lui, exige un certain doigté : ça prend des bandes très minces de papier, qu'on roule, qu'on étire et qu'on façonne en motifs divers. L'origami, c'est joli, mais sachez qu'il vous faudra parfois deux timbres pour poster une seule carte !

Au lieu d'acheter du papier parchemin, pourquoi ne pas le faire vous-mêmes selon la technique du «carton déchiré». Vous prenez une feuille de papier épais que vous mouillez au pinceau et à la règle, puis que vous déchirez. «Ça donne un fini vieillot», explique Nathalie Parent.

Et les idées, on les prend où ? Dans Internet, dans les vitrines et les magazines, en échangeant avec les copines. «Un artiste doit se nourrir», décrète-t-elle.

Cette carte a été percée au poinçon, révélant trois flocons de neige. Un papier de couleur contrastante a été collé à l'arrière pour mettre les motifs en valeur.