Une petite famille du Plateau a transformé un cottage étriqué, pourvu d’un vestibule coincé, en un espace ouvert et inspirant. La structure de la maison a été modifiée pour permettre le décloisonnement du rez-de-chaussée et l’introduction d’un nouvel escalier au design unique, de bois et d’acier. L’amplitude triomphe maintenant dans cet univers au look très graphique

Une petite famille du Plateau a transformé un cottage étriqué, pourvu d’un vestibule coincé, en un espace ouvert et inspirant. La structure de la maison a été modifiée pour permettre le décloisonnement du rez-de-chaussée et l’introduction d’un nouvel escalier au design unique, de bois et d’acier. L’amplitude triomphe maintenant dans cet univers au look très graphique

En arrivant avenue Henri-Julien, les propriétaires ont conservé les chambres au rez-de-chaussée et les pièces de vie à l'étage. L'escalier étant à gauche, en face de la porte, comme dans les habitations typiques du quartier, ils devaient passer par le vestibule le matin pour se rendre à la cuisine...




Le designer Éric Daoust, de l'atelier d'architecture Bosses design, a proposé de déplacer l'escalier pour réduire les pertes de circulation. «Dans leur quotidien, il leur fallait toujours passer devant les portes d'entrée pour monter manger. Ce n'est pas l'affaire la plus simple de déplacer un escalier. Mais, comme le puits de lumière ne servait qu'à l'étage du haut, j'ai placé l'escalier en dessous et la lumière descend maintenant jusqu'au rez-de-chaussée», souligne M. Daoust.

>>> Visionner notre vidéoUn escalier ordinaire, placé à une extrémité, oblige à prévoir un couloir pour revenir aux pièces de vie. Placé comme ici au centre, il sert de pivot -ou de tampon- entre le salon, la salle à manger et la cuisine. «On a gagné un espace de vie en diminuant un espace de circulation», commente le designer.




Et comme les occupants désiraient un «vrai» vestibule, alors le déplacement de l'escalier s'imposait. Du même souffle, pour l'ado de 14 ans, on a aussi décidé de creuser le sous-sol. Le propriétaire, Mario Mercier, directeur de création chez Orangetango, se souvient de sept mois de travaux majeurs: «L'escalier et le sous-sol nous ont obligés à refaire la moitié de la structure de la maison.» D'où l'intervention essentielle d'un ingénieur en structure.




www.bossesdesign.com


www.orangetango.com



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Photo: Robert Mailloux, La Presse

Photo: Robert Mailloux, La Presse