Votre seuil de porte, votre balcon ou votre trottoir est en béton tout neuf. Pour ne pas glisser sur le couvert de glace qui s'y trouve et vous retrouver les quatre fers en l'air, préférez au sel de déglaçage du sable ou du gravier. En effet, l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) est persuadée que l'emploi de sel sur du béton de moins de deux ans est une bombe à retardement.

Votre seuil de porte, votre balcon ou votre trottoir est en béton tout neuf. Pour ne pas glisser sur le couvert de glace qui s'y trouve et vous retrouver les quatre fers en l'air, préférez au sel de déglaçage du sable ou du gravier. En effet, l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) est persuadée que l'emploi de sel sur du béton de moins de deux ans est une bombe à retardement.

Car l'eau de fonte s'en va gorger le béton neuf qui n'a pas lui-même exsudé toute son eau. Si un gel intense succède à de la pluie verglaçante, l'eau, captive du béton, finit par geler, se dilate et provoque l'éclatement du matériau.

D'un autre côté, le jeune béton contient des chaux libres «qui réagissent très mal aux chlorures contenus dans les sels de déglaçage».

Aussi, est-il préférable, d'après l'APCHQ, d'épandre plutôt du sable ou du gravier. Même s'il peut s'en introduire dans la maison et qu'il faille, au printemps, passer le balai dehors, aucun des deux n'est corrosif ni ne risque d'entraîner le craquèlement ou le farinage du béton.

Mode d'emploi

En revanche, sur le béton d'un certain âge, le sel de déglaçage est moins nocif. Le matériau ayant rendu toute son eau, il y a un peu plus de place dans les pores pour la formation de glace.

Enfin, si vous tenez coûte que coûte au sel de déglaçage, lisez bien le mode d'emploi inscrit sur l'emballage, recommande l'APCHQ. Le sel peut avarier le béton. C'est écrit. De plus, il ne fait fondre la glace que localement. Il n'est donc, d'après l'organisme, qu'un «facilitateur».

Les «fabricants» recommandent d'assécher la surface du balcon pour éviter que l'eau de fonte ne s'insinue dans le béton. En raison des périodes de grands froids qui affligent souvent le Québec, l'APCHQ ne croit pas beaucoup au bien-fondé de cette proposition.