Déjà propriétaire d'une maison ancestrale aux limites de Saint-Antoine-de-Tilly, Claude Plante avoue qu'il a pensé à déménager en ville, mais que l'idée de ne plus avoir d'atelier d'ébénisterie n'était pas concevable, d'où l'idée de rénover la grange et de vendre sa résidence principale.

Un projet audacieux, admet-il, mais qui le satisfait de plus en plus parce qu'il lui permet de continuer à collectionner des antiquités - une de ses hobby de retraite - qu'il peut ranger dans un atelier dans la grange.

«Toutefois, le principal défi de cette aventure, admet-il, a été d'inclure dans ma nouvelle maison tout ce que j'aimais de l'ancienne, et ce, dans un espace beaucoup plus petit.» Par moments, il lui a fallu déployer des trésors d'ingéniosité, notamment pour loger une salle d'eau à l'étage, quitte à mettre le bain autoportant directement dans la chambre à coucher. «Mais cette formule me plaît bien», avoue-t-il.

Par contre, Claude Plante n'a fait aucun compromis pour préserver le style de la grange. Les fenêtres d'origine ont toutes été sauvées et pour ce qui est de la nouvelle partie, il a commandé des fenêtres de bois à crémone à un ébéniste de Saint-Apollinaire. «C'était beaucoup plus cher, dit-il, mais ça respecte l'authenticité des lieux.»

Malgré des retards considérables dans l'exécution des travaux, Claude Plante espère pouvoir emménager dans sa maison au printemps. «Je suis à l'étape de la finition, dit-il, et j'ai des amis qui viennent m'aider. J'ai donc bon espoir d'en avoir terminé pour le 1er mars, mais remarquez qu'avant le début des travaux, je pensais pouvoir déménager le 1er juillet 2010. Or ça réalisera mais neuf mois plus tard.»