Durant les années 20, la Floride a connu son lot de problèmes avec les achats-reventes.

Des gens d'affaires offraient des terrains à des spéculateurs qui projetaient y construire des villes entières pour les revendre à fort profit.

La publicité était tellement alléchante que des spéculateurs se ruaient vers la Floride dans l'espoir de mettre la main sur une parcelle de ce nouvel Eldorado. Mais, en 1925, des analystes financiers se sont inquiétés.

Les prix, disaient-ils, étaient fondés sur l'espoir de trouver un acheteur et non sur la véritable valeur des propriétés. Puis, sont venues les enquêtes des banquiers, qui ont démontré que les terrains n'étaient souvent que de vastes marécages. Les investisseurs se sont retirés et les prix ont chuté.

On a connu le même phénomène en Arizona et au Nevada cette année. Certaines propriétés ont perdu jusqu'à 75% de leur valeur. 

Selon la Chambre immobilière du Grand Montréal, le Québec n'a jamais connu de tels rebondissements. «Ici, le marché est plutôt stable, affirme Chantal de Repentigny, porte-parole de l'organisme. Selon les données de la CIGM, dans le Grand Montréal, on répertorie 50 000 transactions par année, dont très peu sont échangées en moins de 12 mois.»