Ils ont besoin, au rez-dechaussée, des trois chambres qui s'y trouvent. Sarah, qui a 11 ans et partage sa chambre avec la cadette, Noémie, aura sous peu sa chambre au sous-sol, comme son frère Vincent. Mais Jérémie et Samuel, qui ont 7 ans et 9 ans, continueront de partager la même chambre au rez-de-chaussée. Annie et Claude ne peuvent pas, pour agrandir la cuisine, sacrifier une chambre.

Ils ont besoin, au rez-dechaussée, des trois chambres qui s'y trouvent. Sarah, qui a 11 ans et partage sa chambre avec la cadette, Noémie, aura sous peu sa chambre au sous-sol, comme son frère Vincent. Mais Jérémie et Samuel, qui ont 7 ans et 9 ans, continueront de partager la même chambre au rez-de-chaussée. Annie et Claude ne peuvent pas, pour agrandir la cuisine, sacrifier une chambre.

L'architecte Guy Demers leur soumet trois propositions. Dans la première, il reproduit sur papier une solution que le couple a envisagé. «Cela fonctionnerait bien, dit Guy Demers. Mais cette solution coûte cher, car il faut déplacer la salle de bains.» Le salon et la chambre principale sont intervertis. La cuisine demeure à la même place. Un grand plan de travail, qui s'arrondit en son extrémité pour devenir un comptoir-lunch, la complète. Elle est ouverte sur la salle à manger et le salon, qui deviennent un vaste espace polyvalent. Mais pour ce faire, il faut déménager la salle de bains.

Celle-ci partage, avec la chambre principale, l'espace qu'occupait le salon. Dans la deuxième proposition, l'architecte reproduit une autre idée du couple. «Cette cuisine serait merveilleuse, souligne-t-il. Mais vous perdez une chambre.» La cuisine recule jusqu'au mur qui la sépare de la salle de bains. Elle possède un immense garde manger. Les cinq enfants peuvent s'asseoir autour du large plan de travail, qui fait aussi office de comptoir-lunch. La cuisine est ouverte sur la salle à manger, aménagée dans la chambre adjacente. «C'est la Cadillac !» s'exclame Claude. Guy Demers leur présente ensuite une troisième proposition. «Elle répond à vos besoins, tout en n'entraînant pas des coûts trop élevés, dit-il. Vous pourrez toujours faire la deuxième option plus tard, quand les enfants seront partis!»

La cuisine en U, d'une largeur de huit pieds, se retrouve à l'arrière. Elle est très fonctionnelle et comprend deux fois plus de plans de travail qu'actuellement. La porte qui donne accès au jardin est condamnée. Un garde-manger est aménagée devant. «Une porte vitrée pourra être installée dans la salle à manger, explique l'architecte. Vous éliminerez ainsi toute circulation dans la cuisine.» Annie est ravie. «Les enfants sont toujours dans le chemin», dit-elle. La salle à manger est aménagée dans la pièce adjacente, qui est de bonne dimension. La chambre ne disparaît pas pour autant. Elle est réaménagée entre la cuisine et la salle de bains. Nul besoin d'ajouter une fenêtre, il y en a déjà une. Une penderie est ajoutée à l'extérieur en empiétant sur le couloir. Le coin est coupé en angle pour faciliter la circulation. Surpris, Annie et Claude trouvent cette proposition très intéressante. «Si j'étais millionnaire, j'opterais pour la deuxième proposition, dit Claude. Mais j'aime beaucoup la troisième.» Le garde-manger et les plans de travail qui ont doublé plaisent beaucoup à Annie. «C'est un rêve!» s'exclame-t-elle. Le coût? La première proposition serait la plus chère, car il faut refaire une nouvelle salle de bains. La facture s'élèverait à environ 35 000$, estime Guy Demers. La deuxième option, qui entraînerait la perte d'une chambre, coûterait environ 25 000$.

La troisième proposition est la moins chère. Elle coûterait environ 20 000$ à réaliser, incluant la nouvelle porte française, dans la salle à manger. Comme Claude compte faire certains travaux lui-même, la facture sera moins élevée.

OBJECTIFS

> Être à l'aise tous les sept dans la cuisine.

> Avoir davantage de plans de travail.

> Conserver trois chambres au rez-de-chaussée.

BUDGET

> 20 000$, 25 000$ ou 35 000$ selon les propositions.