«En l'enlevant, on agrandira automatiquement la cuisine et le bureau adjacent», indique Lyne. Deux vastes pièces, le salon et leur chambre, forment le reste de l'appartement. Deux portes donnent accès à chacune d'elles, rappelant qu'elles étaient des pièces doubles lors de la construction de la maison, vers 1925. Un long couloir les sépare.

«En l'enlevant, on agrandira automatiquement la cuisine et le bureau adjacent», indique Lyne. Deux vastes pièces, le salon et leur chambre, forment le reste de l'appartement. Deux portes donnent accès à chacune d'elles, rappelant qu'elles étaient des pièces doubles lors de la construction de la maison, vers 1925. Un long couloir les sépare.

Lyne et Sylvain déménageraient la salle de bains au centre du logement, en empiétant sur le salon. Cela leur semble naturel puisque la laveuse et la sécheuse s'y trouvent déjà, dissimulées derrière des portes. Ce qui resterait de la pièce deviendrait leur chambre. Le salon prendrait place de l'autre côté du couloir. «Nous n'avons pas besoin d'une aussi grande chambre», explique Lyne.

Le couple en profiterait pour ouvrir davantage à l'arrière. «Nous aimons le cachet vieillot du logement, mais celui-ci est sombre», dit Sylvain.

L'architecte Guy Demers leur soumet trois propositions. Dans les trois cas, la salle de bains déménage au centre de la maison. Dans la cuisine, la porte donnant accès au jardin et la fenêtre adjacente sont remplacées par deux portes françaises. Et le couple gagne une penderie.

Dans les trois cas, par ailleurs, la chambre est rapetissée et demeure à la même place. «Le salon conserve sa fonction car il est plus large que la chambre et sa fenêtre est plus dégagée. Rien n'obstrue la vue.»

Dans la première option, la cuisine recule, empiétant sur la chambre. En forme de U, elle possède beaucoup de plans de travail et d'armoires. Elle s'ouvre sur une vaste salle à manger, qui a une belle vue sur le jardin.

La salle de bains étant éliminée, le mur qui sépare la cuisine du bureau est prolongé jusqu'au mur extérieur. La petite fenêtre de la salle de bains doit alors disparaître.

Une penderie prend place dans le couloir. La chambre est dotée d'une immense penderie.

La laveuse et la sécheuse ne bougent pas. Elles se retrouvent dans la nouvelle salle de bains qui empiète sur le salon. Celui-ci est davantage ouvert.

Dans la deuxième proposition, un côté entier du logement devient un immense espace polyvalent. «En enlevant la salle de bains, j'en profite pour ouvrir complètement et faire disparaître le couloir», souligne Guy Demers.

Une grande salle de bains est aménagée entre la cuisine et la chambre. L'espace, de l'autre côté du logement, devient entièrement libre. Le salon et le bureau, ouverts l'un sur l'autre, sont très éclairés.

La cuisine gagne trois pieds en se prolongeant jusque dans le couloir, avec l'ajout d'un immense gardemanger de style penderie. Un immense plan de travail et des armoires longent la pièce. Une penderie et un espace de rangement (dos au garde-manger) prennent place dans le couloir.

Lyne et Sylvain sont agréablement surpris. Ils aiment l'idée de l'immense espace ouvert.

Dans la troisième proposition, l'architecte a repris l'idée de la vaste pièce multifonctionnelle, en intégrant le plus d'espace de rangement possible. La cuisine, qui gagne de nouveau trois pieds de largeur, compte encore plus d'armoires et de plans de travail. La table, rattachée au plan de travail qui s'avance jusqu'au centre de la pièce, jouit d'une belle vue sur le jardin.

La salle de bains est très spacieuse. Deux grands espaces de rangement en bordent l'accès. Une penderie fait face à l'entrée.

Lyne et Sylvain préfèrent tous les deux la deuxième proposition. «J'aime avoir de l'espace pour respirer, apprécie Sylvain. Même si c'est très ouvert, on ne voit pas le logement au complet quand on ouvre la porte!»

Lyne retient aussi la première proposition, plus conservatrice.

Les coûts? Dans les trois cas, la cuisine et la salle de bains sont à refaire. La facture varie donc beaucoup en fonction de leurs dimensions. Dans les trois options, de plus, l'installation de portes françaises, de même que l'obturation de la petite fenêtre de la salle de bains, entraînent des travaux de réparation de maçonnerie. La première proposition coûterait environ 45 000$ à réaliser, estime Guy Demers. La deuxième reviendrait à environ 50 000$. La troisième, qui compte la plus grande salle de bains et la cuisine la plus élaborée, est la plus chère. Il faudra un budget d'environ 55 000$.

OBJECTIFS

> Déménager la salle de bains

> Faire entrer la lumière

> Décloisonner

> Rendre la cuisine plus fonctionnelle

> Avoir du rangement

BUDGET

> 45 000$, 50 000$ ou 55 000$, selon les propositions

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Vous voulez changer de maison sans déménager? Chaque semaine, l'architecte Guy Demers se rend chez des lecteurs de La Presse et les aide à résoudre leur problème d'aménagement. Nous publions ses propositions en espérant qu'elles sauront vous inspirer à votre tour. Vous pouvez contacter Guy Demers par courriel, à gdemers@lapresse.ca. Il vous répondra si vous êtes sélectionné.