Dans la grande région métropolitaine, les bungalows possèdent généralement un sous-sol. Sa hauteur oscille entre six et huit pieds, selon l'année de construction. D'autres sont posés sur un vide sanitaire d'une hauteur variant entre un et quatre pieds. Cet espace sur terre battue peut contenir le chauffe-eau, la plomberie et la fournaise, précise Antonio Martino, agent technique principal à la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Dans la grande région métropolitaine, les bungalows possèdent généralement un sous-sol. Sa hauteur oscille entre six et huit pieds, selon l'année de construction. D'autres sont posés sur un vide sanitaire d'une hauteur variant entre un et quatre pieds. Cet espace sur terre battue peut contenir le chauffe-eau, la plomberie et la fournaise, précise Antonio Martino, agent technique principal à la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

En région, il est parfois possible de trouver d'anciens bungalows sans sous-sol, construits sur une dalle de béton. Les maisons de plain-pied peuvent être dotées d'un abri d'auto communément appelé carport. D'autres possèdent un garage au niveau du sous-sol. La plupart ont un garage au niveau de la rue. Sans compter que plusieurs bungalows ont une entrée à mi-étage, c'est-à-dire située sur un palier d'escalier à demi-niveau entre le rez-de-chaussée et le sous-sol.

D'où vient leur mauvaise réputation?

Le film Deux femmes en or a contribué à stigmatiser la maison de banlieue, fait remarquer Danielle Pigeon, auteure et réalisatrice du film Éloge du bungalow. Les Québécois ont alors considéré toutes les maisons de banlieue comme des bungalows alors qu'on y trouvait déjà des cottages. «Ironiquement, ajoute-t-elle, les femmes en or habitaient des maisons à deux niveaux!»

Les tout premiers bungalows construits au Québec, ceux des années 40 et 50, étaient de bonnes constructions. Ils étaient à la fine pointe de la modernité, comme ceux du Parc Falaise, à Sillery, en banlieue de Québec. Des architectes et des urbanistes avaient d'ailleurs travaillé sur ce projet.

Certains plans de bungalows portaient même la griffe d'architectes réputés. Avant d'être célèbre, le Canadien Ray Affleck a dessiné des maisons de plain-pied pour la SCHL.

«La qualité des bungalows a diminué lorsque les petits constructeurs ont commencé à copier et malmener les plans d'architectes», précise la réalisatrice.

Enfin, dans les années 70, en plein nationalisme, le coup fatal a été porté. Le bungalow était alors considéré à tort comme une construction américaine sans personnalité. «Mais, les Québécois avaient déjà, à cette époque, largement adapté les plans à leurs besoins», rappelle Danielle Pigeon.