Pourquoi les Montréalais franchiraient-ils les ponts pour aller magasiner à Saint-Isidore? Denis Lanctôt, copropriétaire et directeur général de l'entreprise, concède que pour les très bas prix dans une gamme de matériaux de moindre qualité, les grandes chaînes de rénovation sont imbattables. Il soutient par contre que dans les gammes moyenne et haute, lorsqu'on veut une solide expertise, des installateurs chevronnés et un choix de matériaux incomparable, c'est chez lui qu'il faut aller.

Pourquoi les Montréalais franchiraient-ils les ponts pour aller magasiner à Saint-Isidore? Denis Lanctôt, copropriétaire et directeur général de l'entreprise, concède que pour les très bas prix dans une gamme de matériaux de moindre qualité, les grandes chaînes de rénovation sont imbattables. Il soutient par contre que dans les gammes moyenne et haute, lorsqu'on veut une solide expertise, des installateurs chevronnés et un choix de matériaux incomparable, c'est chez lui qu'il faut aller.

Le fait est que son entreprise Tapis Lanctôt est fort mal nommée puisqu'on vend dans son immense bâtiment tous les revêtements de plancher existants. Du tapis et des matériaux pour parqueter en bois, en passant par la céramique, les carreaux de granit ou de marbre, le vinyle, le marmoléum, le bambou et le liège.

Les locaux occupent 100 000 pieds carrés d'un immeuble édifié au beau milieu de champs de maïs, à 45 km du pont Champlain au sud de Montréal ou à 10 km du pont Mercier. La salle de montre est colossale, les panneaux échantillons de grande dimension foisonnent, les entrepôts regorgent de restes de tapis d'excellente tenue à prix alléchants ou de rouleaux de vinyle. Le bois y est offert dans la plupart des essences et il y a du «plancher flottant» à profusion.

On pousse une seule porte et tout est là. Il n'y a qu'à comparer. Sachant qu'un tapis «mur à mur» est plus dur à rapiécer qu'un segment de parquet de bois, plusieurs personnes peuvent privilégier le bois en entrant. Mais le vent peut tourner en apercevant des tapis à motifs de nouvelle génération faits de pièces qui adhèrent au sous-tapis par micro crochets adhésifs. Scrich vous enlevez un morceau... scrouch vous le remplacez par un autre. Il est même possible de changer le dessin!

On vendait déjà du tapis du temps de la quincaillerie et de Côme, fils de Joseph-Aimé, qui a remplacé l'initiale de son père par la sienne. D'où le J.C. Lanctôt. Avec l'avènement des grandes bannières et des commerces spécialisés dans les villes, les quincailleries de village n'en finissaient plus d'aller au tapis. Avec de la vision, on pouvait néanmoins faire fortune à partir de là!

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Renseignements: (514) 875-1954