C'est ce que pense Élphège Forgues, conseiller chez Canadian Tire, boulevard Hamel. Mais si les moyens vous le permettent, préférez un appareil à deux réservoirs. Le premier pour le savon régulier, le second pour le «superdégraissant» qui a pour objet de venir à bout des taches rebelles. À moins qu'il ne contienne la cire si c'est une automobile qu'on astique.

C'est ce que pense Élphège Forgues, conseiller chez Canadian Tire, boulevard Hamel. Mais si les moyens vous le permettent, préférez un appareil à deux réservoirs. Le premier pour le savon régulier, le second pour le «superdégraissant» qui a pour objet de venir à bout des taches rebelles. À moins qu'il ne contienne la cire si c'est une automobile qu'on astique.

Dans ce cas, on stoppe le débit de l'un, puis on met l'autre en activité. De la sorte, on peut tout faire en une opération quasi continue.

Avec un seul réservoir, il faudrait vidanger le «superdégraissant» et le remplacer par le savon régulier. Cela donnerait lieu à une grosse perte de temps.

C'est pourquoi, ici, on s'en prend d'abord aux taches tenaces à la main et à la brosse avant de remuer les saletés au moyen de la laveuse à pression.

«Quant au contrôle du débit, il est nécessaire car il empêche le passage massif et inutile de savon», estime M. Forgues.

Ce dernier a une grande inclination pour la laveuse à pression électrique. Elle est écologique, plus silencieuse, sans odeur et sans entretien.

Électrique

Cependant, la machine la plus complète comprendra, outre un réservoir double à débit réglable, un moteur à induction «syncron» - qui, du coup, est moins bruyant - pour nettoyage puissant, une buse réglable et «turbo» pour une pression plus énergique encore.

Quant à la pression inhérente à ces appareils, elle est d'ordinaire de 1500 à 1900 PSI (nombre de livres par pouce carré). Ce qui permet le nettoyage du mobilier de jardin, des terrasses, des revêtements muraux extérieurs, des entrées de garage, des automobiles et des embarcations. La pression sera ajustée selon le besoin et le jet sera ou concentré ou en éventail.

Le prix des laveuses à pression électriques varie normalement de 200 $ à 350 $. À essence, de 350 $ à 600 $. C'est sans compter les savons et accessoires de pulvérisation, au nombre desquels le dispositif de lavage par jet de sable.

Pour laver les vitres

Enfin, Guy Fortin, propriétaire du Savonnier en vrac, boulevard Henri-Bourassa à Charlesbourg, suggère de laver les vitres (sans pression excessive cependant, avec une laveuse à pression) en même temps qu'on lave les murs. On finit le travail avec un lave-vitre qui fait reluire sans barioler.

Au service du Savonnier, Nathalie Matte suggère de s'acquitter de cette tâche avec un mouilleur à vitres et un râcloir muni d'une lame 100 % caoutchouc.

Elle propose enfin d'enduire, à l'automne, le tour des fenêtres (chambranles, corniches, tablettes) en PVC ou en aluminium (bois exclu) avec de la cire d'automobile de qualité. Ils passeront mieux l'hiver et seront facilement lavables le printemps venu.

Pour le nettoyage des vitres, certains militent pour la solution «eau et vinaigre» de nos grands-mères qui donne des vitres claires. Le mélange ancestral serait encore «in».

Quant aux gouttières (PVC et aluminium peint), M. Fortin propose de les «blanchir» avec un détergent crème à microbilles (Le Récureur, à son magasin) et un tampon doux. Ce produit nettoie et rénove aussi les meubles de jardin en PVC à l'aspect blafard.