Mais dans votre quête d'un couvreur, ne prenez pas le premier bricoleur venu. Ne cherchez pas l'entreprise qui vous fera tout cela au noir, car vous seriez sans garantie.

Mais dans votre quête d'un couvreur, ne prenez pas le premier bricoleur venu. Ne cherchez pas l'entreprise qui vous fera tout cela au noir, car vous seriez sans garantie.

D'autant que vous mesurerez l'efficacité de son travail lors des prochains orages et spécialement après le premier hiver. S'il y a infiltration - car un oubli, une malfaçon ou une négligence est possible - , il est probable que vous viviez une grande solitude.

Car les entreprises n'aiment généralement pas servir après-vente, bien qu'elles soient généreuses de promesses en ce sens avant la passation du contrat. Encore que plusieurs entreprises et travailleurs au noir se perdent dans la nature une fois les travaux exécutés.

Le bon couvreur

La société Emco matériaux de construction, établie à LaSalle, suggère de chercher un couvreur en affaires depuis au moins cinq ans et sous le nom très précis (y compris le numéro, s'il y a lieu) de sa compagnie.

Demandez-lui le nom de quelques particuliers qu'il a servis et joignez-les afin de mesurer leur satisfaction. Du coup, voyez s'il est intègre, responsable et consciencieux. Bref, menez votre petite enquête.

Vérifiez s'il a le permis requis de la Régie du bâtiment, s'il est en règle avec la Commission de la santé et de la sécurité du travail, s'il est membre de l'Association des maîtres couvreurs du Québec. Priez-le de vous montrer une preuve à jour de couverture d'assurance-responsabilité civile.

De plus, soyez certain qu'il vous servira bien après-vente. Cela est très important. Car une infiltration résultant d'un travail imparfait ne souffre ni l'attente indue ni l'impatience du couvreur. Elle revêt une gravité plus grande lorsqu'elle survient en votre absence.

Emco prétend avoir sa propre liste de couvreurs certifiés et fiables dans Internet. Elle recommande d'aller à toits-de-reve.com, dans la rubrique Réaliser votre projet et la sous-rubrique Contacter un couvreur.

Pour un équipement aussi névralgique, ne cherchez pas un «prix à tout casser». Vous risquez la «non-qualité». Soyez sur vos gardes l'été lorsque le couvreur exécute sa tâche à 30 °C. À une pareille température, il sera éventuellement pressé d'en finir. Il pourrait donc tourner les coins rond.