En plus, cela réduit l'impact des fortes pluies sur les réseaux d'égouts. Formulée par la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL), tte idée séduira sûrement plusieurs propriétaires. Le principe est d'une simplicité désarmante. \n\nIl suffit de diriger une part des eaux pluviales et de ruissellement vers une dépression de faible profondeur créée sur une parcelle de terrain, à au moins quatre mètres (13pi) des lignes de fondations. Le jardin pluvial est somme toute un lit de plantes ou de pierres au sein duquel les eaux se déversent. En aménageant soigneusement les pentes de sol pour les drainer vers ce point, les abords de la bâtisse sont préservés et les canalisations municipales, soulagées. \n\nNous avons tendance à oublier que les villes étaient des milieux naturels avant que nous intervenions sur eux. Lorsque de grands orages survenaient, une part importante des eaux était naturellement absorbée dans les milieux humides, les sols sablonneux ou particulièrement poreux. Elles s'infiltraient naturellement dans la terre et le roc avant d'être utilisées par les plantes et approvisionner la nappe phréatique. Or, tous ces espaces sont maintenant couverts de macadam et de béton. \n\nIl s'ensuit que les eaux de pluies déferlent à grande vitesse dans les conduites et les trous d'hommes pour inonder les rives avec leur contenu en sels de déglaçage, en matériaux lourds ou en huile. Quand ce n'est pas celui des toilettes lorsque les égouts sanitaires et pluviaux intégrés ne suffisent plus à la tâche. La solution de la SCHL est donc brillante sous plusieurs rapports. Si de plus en plus de citadins ayant terrain sur rue y contribuaient, la collectivité y gagnerait. \n\nSur le site www.schl.ca on nous indique en détail comment concrétiser ce projet sans nuire aux voisins avec tout au plus une pelle et une pioche. Pour accéder à ces informations il suffit d'écrire les mots «jardin pluvial» dans la fenêtre circonscrivant le répertoire de recherche.