Le profil, ci-après dressé, de la maison unifamiliale type s'accordant au prix médian de 235 000 $, enregistré en avril dans la région métropolitaine de Québec par la CIQ, n'a aucune prétention scientifique.

Néanmoins, pour cela, Le Soleil aura compulsé, comparé et, jusqu'à un certain point, interprété les fiches signalétiques des 13 résidences, à ce prix précis, répertoriées sur Centris.ca le vendredi 20 mai dernier. Lorsqu'une superficie était manquante, elle était prise en compte dans le calcul des moyennes. Le grand total des pieds ou des mètres carrés rapportés était, par exemple, divisé par 12 au lieu de 13. À supposer, naturellement, qu'il n'en manquait qu'une seule.

Excentrique

Dans la région métropolitaine de Québec, la maison unifamiliale correspondant au prix médian de 235 000 $ est généralement (9 fois sur 13) un bungalow en brique, construit entre 1959 et 1989. Par ailleurs, il est excentrique, sans être près des lacs prestigieux de villégiature ou même intégré à des arrondissements ou des localités comme Sillery, Sainte-Foy, Cap-Rouge, Saint-Augustin-de-Desmaures, L'Ancienne-Lorette et Neuville.

Pour tout dire, ce bungalow est principalement situé dans les arrondissements de Beauport, Charlesbourg, Haute-Saint-Charles et du côté de Chutes-de-la-Chaudière, à Lévis.

Pour la Rive-Sud, 3 des 13 maisons - parmi lesquelles trois à étage et une à paliers - se trouvent dans les secteurs Saint-Jean-Chrysostome et Saint-Romuald, puis deux dans Lévis-Desjardins. Rive-Nord : huit dans les arrondissements Les Rivières (1), Haute-Saint-Charles (3), Charlesbourg (2) et Beauport (2).

La plupart sont localisées près des grands axes routiers, des ponts parfois, des services de proximité, d'une école, voire d'un cégep, d'un golf ou d'une piste cyclable. Et dans des rues bordées de gros arbres.

La superficie moyenne de leurs terrains est de 7947 pi ca (738 mètres carrés) tandis que l'emprise moyenne au sol de chacune est de 1160 pi ca (107,7 mètres carrés).

Évaluation municipale

Elles comprennent d'ordinaire trois chambres, sont chauffées à l'électricité, exceptionnellement au mazout ou à l'eau chaude. Quatre ont un foyer ou un appareil de chauffage auxiliaire au bois. Leur évaluation municipale moyenne est de 174 460 $.

Deux se distinguent par leur revêtement distinct en vinyle ou en fibrociment. À la brique, se joint souvent la pierre, le clin de cèdre ou de vinyle. Dans un cas, la brique s'assortit à l'acier.

Les fenêtres sont en PVC, rarement en bois. Les armoires de cuisine, en mélamine; le bois ou le thermoplastique constituant l'exception. Tous les toits, sinon l'un à membrane élastomère du fait de sa faible pente, sont couverts de bardeau d'asphalte. Les sous-sols sont d'ordinaire partiellement aménagés, parfois complètement.

Les espaces de stationnement, dans la cour, sont abondants. Les garages intégrés à la maison, rares. On dit de certaines, dans la réclame, qu'elles sont à aires ouvertes. Ce qui induit qu'elles sont récentes, comme à Saint-Jean-Chrysostome (1988), ou âgées, pour avoir été rénovées entre-temps, comme cette maison de 45 ans (1966) de Charlesbourg.

Les aspirateurs centraux, les piscines (aucune creusée), les ventilateurs récupérateurs de chaleur (VRC) et les systèmes d'alarme ne semblent pas la norme.

D'un autre côté, un vaste bungalow, datant de 1964, de 1232 pieds carrés, avec thermopompe centrale, est vendu «sans garantie légale, aux risques et périls de l'acquéreur». On ne se départit d'une pareille «angoisse», dit un notaire interrogé dernièrement par Le Soleil, qu'en la «monnayant contre une baisse de prix».

Enfin, alors qu'on trouve une maison d'époque (1920), du côté de la Haute-Saint-Charles, restaurée avec goût avec salle à manger indépendante, fenêtres de cèdre et très grand terrain (13 069 pi ca), on apprend la vente d'une autre dans le même secteur, datant de 1948, substantiellement rénovée à l'intérieur, isolation améliorée, revêtement extérieur et fenêtres remplacés. Les deux sont à étage.