Les copropriétés hôtelières, communément appelées condotels, gagnent en popularité. Le principe est simple: les chambres et les suites, vendues à des investisseurs, sont gérées par une société hôtelière, qui se charge de les louer, comme tout hôtel. En général, les revenus de location sont partagés à parts égales entre les propriétaires des appartements et l'hôtelier. Ils varient de mois en mois.

À l'Estérel, tout comme à l'hôtel de villégiature Estrimont Suites&Spa, à Orford, la compagnie Gestion Hôtelière Revpar a établi sa propre formule, assurant des revenus de location fixes tous les mois. «Le loyer est établi d'avance, explique Luc Desmarteau, un des trois actionnaires de l'entreprise. Il n'y a pas de surprise!»

 

À l'Estrimont, un loyer annuel de 11 730$ (977,50$ par mois) est versé aux copropriétaires. Ce loyer, garanti par bail, est indexé sur 20 ans. À l'Estérel, où il y aura une plus grande variété de chambres, une somme de 14 200$ par année (1183$ par mois) sera versée, par exemple, aux propriétaires d'une unité ayant coûté 201 500$. À l'Estrimont (ce sera la même chose à l'Estérel), 160 jours par année, les copropriétaires ont accès à leur chambre pour 20$ par jour, plus les frais d'entretien d'environ 50$ par séjour. Les autres journées, ils ont droit à des tarifs préférentiels. Au début du mois de juillet, ainsi, Maryse Landry et sa famille ont séjourné trois nuits (vendredi, samedi et dimanche) à l'Estrimont. Les frais d'hébergement se sont élevés à 125$! Ils ont aussi eu droit à une réduction de 10% sur tous les services offerts comme la restauration, les soins, le bar, etc. Ils peuvent par ailleurs profiter des installations en tout temps, aux mêmes conditions, même s'ils n'y passent pas la nuit.

Des tarifs préférentiels sont accordés aux copropriétaires dans plusieurs autres copropriétés hôtelières, dont le Quintessence.