Changements possibles dans les commissions

Lorsqu'un agent ou un courtier vend une propriété de 800 000$, il paraît exagéré de lui verser une commission de 6%, ou 48 000$.

«Dans les circonstances, il n'est pas impossible qu'à l'avenir, le pourcentage de rétribution diminue de façon significative», dit le président et chef de la direction de l'ACAIQ, Robert Nadeau. La tarification, au reste, n'est pas réglementée. C'est la libre concurrence qui prévaut. «Il incombera donc aux courtiers de présenter les services qu'ils offrent, leur valeur et les honoraires qui les justifient.»

Transactions électroniques permises

La nouvelle Loi sur le courtage immobilier lève l'interdit sur les transactions immobilières par voie électronique. Il incombe, à présent, à l'ACAIQ de définir la façon de faire de manière à d'accorder les volontés des parties. Le support électronique devra, en tout cas, permettre d'imprimer transactions et contrats.

 

Déclarations du vendeur

Au moment de la signature d'une promesse d'achat, le vendeur se met à table. Il doit parler. Il ne doit rien cacher. De la sorte, il se met à l'abri. L'acquéreur achète donc en toute connaissance de cause. «Même s'il n'a colmaté que des fissures, il doit le dire», souligne Robert Nadeau. Cela procède de la garantie légale qu'il doit donner à l'acheteur.

Cette garantie ne prend pas fin même si l'acheteur vend la propriété à son tour. À moins qu'il ne vende valablement sans garantie légale. Même là, il doit communiquer ce qu'il sait. Ce qui induit que l'agent ou le courtier, selon le cas, est au service à la fois du vendeur et de l'acheteur. «Il a l'obligation de traiter les deux équitablement.»